Entamées mardi dernier, les festivités de la semaine de la célébration de Yennayer ont été clôturées, hier, au chef-lieu de la wilaya et à travers les différentes localités de Tizi Ouzou.
Le village Mehaga, commune d’Idjeur, daïra de Bouzeguène, à 70 km à l’est de Tizi Ouzou, a été au rendez-vous avec les festivités de la célébration de Yennayer 2974. L’association culturelle Mahfoudh Rabhi, en collaboration avec l’association Tizizwit, a préparé, à l’occasion du premier jour de l’an amazigh, un riche programme d’activités.
Le Sofitel Algiers Hamma Garden a célébré vendredi 12 janvier le Nouvel an berbère en organisant une soirée au lobby de l’hôtel.
Dans le cadre de la célébration de Yennayer de l’année 2974 et en plus de la mise en valeur du patrimoine amazigh, une touche particulière a été ajoutée au programme culturel organisé, jeudi 11 janvier, à la maison de la culture Malek Haddad.
L’Algérie a vu sur son sol naître et se développer une activité humaine remarquable pendant des milliers d’années. La découverte archéologique, qui a eu lieu en 2018 dans la région de Sétif, est la preuve que l’Algérie a été le berceau ou l’un des berceaux des civilisations dans le monde.
La wilaya de Bouira, à l’instar de toutes les régions du pays, a élaboré un riche programme célébrant le Nouvel an amazigh (Yennayer 2974), coïncidant le 12 janvier 2024. Diverses activités culturelles sont au menu de cette occasion. Yennayer, qui désigne le premier mois et le premier jour de l’an du calendrier agraire nord-africain, a été, pour rappel, officialisé fête nationale et jour férié en 2017.
Perpétuer la tradition. Beni Snous, à une trentaine de kilomètres de Tlemcen, dans le sud de la wilaya, célèbre depuis la nuit des temps Yennayer, avec ce plus : le carnaval d’Ayred. Côté gastronomique, les tables se garnissent avec des arachides (amandes, noix, cacahuètes, noix de cajou...), des friandises et un repas cossu.
Toutes les wilayas du pays sont au rendez-vous avec les activités de la célébration de cette tradition millénaire.
Yennayer, célébration du Nouvel An berbère, s’est affirmée comme un produit touristique incontournable en Algérie. Cette fête, marquée par des rituels traditionnels, une abondance de mets culinaires spécifiques et des manifestations culturelles vibrantes, attire les visiteurs en quête d’authenticité et de diversité.
Un signal fort est venu du ministère de la Culture et des Arts à l’occasion de la célébration de Yennayer, prévue dans les prochains jours.
l Le comité national chargé de l’organisation des festivités du nouvel an amazigh Yennayer 2974 et de la 4e édition du Prix du président de la République de la littérature et la langue amazighes a été installé hier à Alger.
Le jeune artiste peintre, Benbouta Sid Ali, s’est illustré au sein de la maison de Culture Dr Ahmed Aroua de Koléa (Tipasa) par l’exposition d’une installation triptyque.
Les jeunes filles de l’association ont travaillé d’arrache-pied pendant plusieurs jours pour transformer l’école primaire Terrad Hocine, en un centre d’animation culturelle qui a accueilli des centaines de personnes et plusieurs familles.
A Tlemcen ainsi qu’à Relizane, plusieurs festivités, officielles et non officielles, ont marqué, mercredi dernier, la célébration du Nouvel An amazigh 2972.
Des prestations artistiques ont été présentées, vendredi soir à Alger, en clôture des célébrations de Yennayer 2972, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Wafaa Chaalal, et de la présidente de l’APC d’Alger-Centre, Mahdia Benghalia, parmi un public nombreux.
Une profusion de couleurs, de senteurs mais aussi de rythmes pour garder vivante une tradition dont l’origine se perd dans la nuit des temps.
Cette fête reste bien ancrée essentiellement dans les zones rurales et les villages des Aurès où s’exprime la volonté de bien commencer l’année agraire.
Le Musée national des arts et traditions populaire (MNATP) a accueilli, mardi à Alger, les traditions et le patrimoine immatériel de la Vallée du M’zab à travers des expositions exclusivement dédiées aux enfants aux besoins spécifiques.
Comme chaque année depuis 2972 ans, Yennayer, ce qui signifie en berbère le premier mois de l’année, pointe son nez en cette période correspondant au 12 janvier. Une date pour interpeller, par essence, chaque individu sur son bilan annuel en vue d’améliorer ses performances à l’avenir, avant de chapeauter la fête par un dîner convivial autour d’un repas copieux et parfois réconciliateur.
La crainte d’une remise en cause des acquis liés à la langue amazighe est exprimée par les défenseurs de la langue et de la culture amazighes, d’autant que les pouvoirs publics n’engagent pas les réformes nécessaires (instauration de l’obligation de l’enseignement de la langue amazighe, réactivation de l’Académie de la langue amazighe, «amazighisation» de l’administration…)