Le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, a révélé, aujourd’hui mardi, l’approvisionnement du marché de plus de sept milles (7000) tonnes de viande rouge et blanche par les importateurs privés et publics.
Le rapport de la Cour des Comptes sur le secteur de la viande rouge en Algérie met en lumière des lacunes majeures dans la réalisation des objectifs stratégiques, soulignant des difficultés persistantes.
Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a annoncé, hier à Alger, l'importation d'«importantes quantités» de viandes rouges, en vue de les commercialiser à des prix oscillant entre 1200 et 1300 DA le kilo.
La disponibilité des viandes rouges d’importation à Guelma est, contre toute attente, réduite à quelques carcasses désossées par semaine.
La solution à la dérégulation du marché des viandes passe inévitablement par le retour à l’importation. Du moins à court terme. La hausse vertigineuse des prix de ces produits qui s’installe durablement a, semble-t-il, donné à réfléchir aux pouvoirs publics, résolus à frapper à la porte du marché international en quête de production suffisante pour couvrir les besoins des consommateurs algériens.
Tout comme le marché des viandes blanches, celui des viandes rouges connaît une grande tension depuis quelques mois avec des prix qui ne cessent d’augmenter. Une tendance qui a commencé plusieurs semaines avant le mois de Ramadhan.
Les porteurs de projets et chefs de micro-entreprises sont autorisés à ouvrir des points de vente de viandes rouges et blanches en partenariat avec le groupe Agro-Logistique (Agrolog).