Le groupe parlementaire d’amitié Algérie-Zambie a été installé dimanche à l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre du développement des relations d’amitié entre les deux pays et du renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines économique et commerciale, indique un communiqué de l’APN.
L’ancien ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Garcia-Margallo, a critiqué hier les actions de l’actuel gouvernement de Pedro Sanchez, après son revirement dans le dossier sahraoui et la suspension par l’Algérie du traité bilatéral d’amitié, de bon voisinage et de coopération, estimant que c’était «une erreur» d’aller se plaindre à l’Union européenne (UE).
Le département de Ramtane Lamamra considère qu’il s’agit là d’«un désaccord politique avec un pays européen de nature bilatérale n’ayant aucune incidence sur les engagements de l’Algérie à l’égard de l’Union européenne et ne nécessitant, par voie de conséquence, nullement le déclenchement d’une quelconque consultation européenne aux fins de réaction collective».
L’Espagne a déclaré, au lendemain de la suspension du traité d’amitié et de coopération par l’Algérie, qu’elle défendrait fermement ses intérêts nationaux.
La décision prise par l’Algérie de suspendre le «traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération», qui lie Alger et Madrid depuis 2002, a fait réagir l’Union européenne en tant qu’allié «organique» de l’Espagne.
L'Algérie a réagi, aujourd'hui, samedi 11 juin, aux déclarations faites au nom de l'Union européenne par deux responsables au sujet de la suspension du traité d'amitié et de coopération avec l'Espagne.
L’Algérie a décidé «de procéder à la suspension immédiate du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération», signé le 8 octobre 2002, a indiqué un communiqué de la présidence de la République, rendu public hier. La crise entre l’Algérie et l’Espagne a été déclenchée par le gouvernement espagnol qui, le 18 mars dernier, avait décidé de considérer que «le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend».