Il est tôt sur cette zone désertique que seule la géostratégie n’a pas abandonnée.
C’était l’un des derniers. Le f’tour servi par l’influente Kella a été à la hauteur, dans quelques jours ce sera l’Aïd.
Le président russe et sa petite équipe blindée sont de retour à Tin Zouatine après une petite boucle dans le désert. Pour Gao, à 350 km au Sud, et l’insaisissable Tombouctou, ce sera pour la prochaine fois.
Kidal, ville-symbole de l’éclatement du Mali et au centre de la fracture entre ce pays et la France.
Respecté autant par les Touareg que par l’Etat malien et les institutions internationales, Alghabass, fils de Intalla Ag Attaher, l’Aménokal des Ifoghas, a réussi à calmer tout le monde à Kidal...
Kidal. C’est dans la capitale de l’Azawad plus ou moins pacifiée et contrôlée par le CMA, Coordination des mouvements de l’Azawad, que le groupe emmené par Poutine et Kadirov a atterri.
15 000 habitants, dont une partie constituée de Subsahariens, entassés dans des maisons en toub, dans cette commune rattachée à la nouvelle wilaya d’In Guezzam qui compte paradoxalement moins d’habitants.
Le vent s’est levé sur la petite bourgade saharienne de Tin Zaouatine, où même les arbres sont de mauvaise humeur. Mais au loin, on devine un petit groupe en train de discuter à l’ombre d’un acacia solitaire.
A sec toute l’année ou presque, l’oued Tin Zaoutine délimite cette frontière entre l’Algérie et le Mali héritée des Accords d’Evian. Ironique, Evian étant aussi une marque d’eau minérale, là où à Tin Zaouatine, coincé dans l’un des déserts les plus arides de la planète, il y a très peu d’eau