Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a exprimé hier à Ain Fakroun (Oum El Bouaghi) la ferme condamnation de son parti des crimes sionistes répétés subis par le peuple palestinien à Ghaza et qui, a-t-il dit, relèvent du «génocide».
L’aide acheminée vers la bande de Ghaza est insuffisante pour l’ONU, qui veut 100 camions par jour pour les 2,4 millions de Ghazaouis privés de tout.
Comme il fallait s’y attendre, l’élan de solidarité des Algériens avec leurs frères palestiniens victimes d’une guerre d’extermination menée contre les populations de Ghaza n’a pas tardé à se manifester. Le mot d’ordre de la mobilisation a reçu un écho favorable, jeudi dernier, dans toute la région Est du pays
Le président Tebboune a décliné l’invitation de son homologue égyptien de se rendre au Caire pour participer au sommet sur la situation en Palestine. Des «désaccords profonds» sur les moyens de règlement de la crise expliquent la décision de la présidence algérienne.
Jeudi dernier, plusieurs centaines d’Oranais ont marché dans les rues d’Oran en soutien à la population de Ghaza en proie, depuis plusieurs jours, aux massacres et aux bombardements de l’armée israélienne. C’est à partir de 10h que la foule a commencé à se rassembler à la place du 1er Novembre 1954, en investissant d’abord les marches de l’hôtel de ville et en arborant un immense drapeau palestinien.
L’Algérie a renoué, jeudi dernier, avec l’atmosphère du hirak du 22 février 2019. Des milliers d’Algériens, privés de manifestations publiques depuis plus deux ans, ont battu le pavé à Alger et dans la majorité des grandes villes du pays. Cette fois-ci, ils se sont mobilisés pour une autre cause qui leur est chère : la question palestinienne.
Le martyre des habitants de la bande de Ghaza, soumise à des bombardements israéliens intenses, se poursuit alors que l’aide humanitaire tant attendue par les Ghazaouis devrait être acheminée à partir d’aujourd’hui, selon l’ONU. Le ministère de la Santé de Ghaza a fait état, hier, de 4 137 martyrs, majoritairement des civils, et 13 162 blessées, au quinzième jour de l’agression israélienne.
L’aggresion israélienne contre Ghaza a déclenché une série d’attaques en règle contre tous les sportifs qui ont manifesté leur soutien et solidarité avec le peuple palestien. Des hommes politiques aux dirigeants d’instances sportives, en passant par des médias et faiseurs d’opinions, une «armée» composée d’hommes et de femmes qui ont la haine de tout ce qui est arabe et musulman a été levée pour traquer toute les voix hostiles à l’entité sioniste.
Du Maroc à l’Iran, en passant par la Tunisie, la Jordanie, le Liban et la Turquie, plusieurs manifestations dénonçant les agissements de l’occupant israélien ont été organisées au lendemain du carnage perpétré par l’armée d’occupation qui a ciblé un hôpital, tuant près de 500 personnes.
Les combats de missiles et de roquettes entre l’armée israélienne et des groupes armés palestiniens de Ghaza ont repris hier après une nuit relativement calme en l’absence de percée des efforts de médiation égyptiens en vue d’un cessez-le-feu, rapporte l’AFP.