Jeudi dernier, plusieurs centaines d’Oranais ont marché dans les rues d’Oran en soutien à la population de Ghaza en proie, depuis plusieurs jours, aux massacres et aux bombardements de l’armée israélienne. C’est à partir de 10h que la foule a commencé à se rassembler à la place du 1er Novembre 1954, en investissant d’abord les marches de l’hôtel de ville et en arborant un immense drapeau palestinien.
A mesure que les minutes s’égrenaient, la foule devenait de plus en plus dense, et à 11h tapantes, le cortège s’est mis en branle en empruntant le chemin qui mène vers le front de mer. Encadré par un important dispositif policier, la manifestation s’est déroulée dans le calme, nonobstant la colère qui se lisait sur le visage de plusieurs manifestants, en lien avec les massacres qui continuent d'être perpétrés actuellement dans la bande de Ghaza.
Femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, ont marché en rangs serrés, et arborant des drapeaux algériens et palestiniens. «Stop bombing Ghaza. Free Palestine. Stop bombarding Civilians», «Stop génocide», pouvions-nous lire sur les pancartes. En signe de solidarité, beaucoup de manifestantes et de manifestants portaient un keffieh palestinien. A mesure que le cortège avançait dans le boulevard de l’ANP (Front de mer), celui-ci devenait de plus en plus compact. Le siège de la wilaya a finalement été le point de chute de cette marche, qui a duré deux bonnes heures, avant que les manifestants se soient dispersés dans le calme.
A Mostaganem, venus de plusieurs contrées de la wilaya, une foule immense de manifestants a marché en soutien aux Palestiniens, a-t-on constaté sur place. Le principal boulevard du centre-ville de Mostaganem était bondé de manifestants, tous âges et sexes confondus. Ils ont dénoncé le génocide, l’agression barbare contre la bande de Ghaza, mais aussi le meurtre des femmes, des enfants et des civils en général. Des pancartes brandies appelaient à mettre fin au désastre. D’autres manifestants ont scandé : «Biden et ses alliés, criminels de guerre. Responsables des meurtres des civils», «Benyamin Netanyahu le truand, le criminel. Les droits de l’homme piétinés».
A Relizane enfin, là encore, les manifestants sont sortis, jeudi dernier, pour exprimer leur solidarité et leur soutien au peuple palestinien et surtout dénoncer et condamner les agressions terroristes des sionistes dont sont victimes les femmes, les enfants et tous les innocents de la bande Ghaza. En effet, il était presque 11h lorsque la foule, venue de tous les coins de la wilaya, s’est rassemblée dans le périmètre du complexe sportif Zougari Tahar avant de rallier le boulevard de l’ALN.
Brandissant les drapeaux algériens et palestiniens et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «Nous ne pouvons oublier les Palestiniens, leur cause est la nôtre», «Frères, nous sommes solidaires avec vous», les marcheurs, constitués de toutes les franges de la société, ont constitué une procession le long du boulevard et n’ont cessé de crier des slogans hostiles aux sionistes non sans dénoncer le mutisme de l’opinion internationale devant les attaques barbares et intensifiées que perpétue l’armée israélienne sur Ghaza.
«Nous dénonçons avec véhémence les deux poids et deux mesures de l’opinion internationale qui reste indifférente devant cette barbarie et ces raids exterminateurs de nos frères», lance avec force et amertume Benouda, un jeune actif du mouvement associatif. Après près de 2h, les manifestants se sont dispersés dans le calme sans qu’aucun incident n’ait été signalé. A.E.K/ L.H/I.B.