Les autorités françaises ont accéléré les expulsions des étrangers qualifiés de «délinquants». Le nombre de personnes visées par la mesure a progressé de 30% en 2023 par rapport à 2022, selon les chiffres communiqués, le 8 janvier dernier, par le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dans un message sur le réseau social X. Cité par l’agence de presse régionale (APR), le ministre français fait état de l’expulsion d’un total de «4686 étrangers délinquants en 2023».
La question de la présence des Africains dans la ville de Sfax, cité côtière située à 270 km au Sud de Tunis, a suscité davantage d’intérêts ces dernières 48 heures avec le décès d’un autochtone poignardé par des Africains, selon des caméras de surveillance. Sfax accaparait déjà les attentions puisque c’est à partir de ses côtes que partent la majorité écrasante des tentatives de migration irrégulière.
Dans un communiqué rendu public hier, le ministère de la Santé est sorti de son silence pour démentir l’information qui, selon lui, remonte à 2022.
La wilaya d’Alger a alerté, dans une note adressée à la direction de la santé de la wilaya (DSP), au wali délégué de Baraki et à la direction de la Protection civile, sur la «recrudescence» des cas de tuberculose parmi des migrants subsahariens.
Chaque année, des milliers d'hommes, de femmes et d’enfants meurent en tentant de traverser la Méditerranée. Ces migrants clandestins partent des côtes africaines pour avoir une vie meilleure en Europe, au péril de leur vie.
Recrudescence des tentatives de départ des Subsahariens de Tunisie ; interception de trois mille immigrants irréguliers par les garde-côtes tunisiens ayant bloqué 79 tentatives du 24 au 26 mars ; problème inquiétant pour la Tunisie et l’Europe, notamment l’Italie.
Dix-huit tentatives de franchissement illégal des frontières maritimes tunisiennes ont été déjouées par les unités de la Garde maritime qui ont également secouru 635 migrants dont les bateaux ont coulé en mer, ont rapporté samedi, des médias locaux.