La Russie et l'Ukraine n'ont pas accompli d'"avancées significatives" pour l'instant dans leurs négociations visant à mettre fin au conflit en Ukraine, a déclaré lundi 28 mars le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Selon Kiev, le nouveau round des pourparlers débutera demain en Turquie. Moscou a annoncé aussi la tenue d’une nouvelle session de discussions, mais en disant qu’elles se dérouleraient demain et mercredi, sans préciser le lieu.
Le président américain, Joe Biden, a réaffirmé hier à Varsovie que l’article 5 du traité de l’Otan (Organisation du traité de l’Atlantique Nord), stipulant que l’attaque contre un pays membre est une attaque contre tous, constitue un «devoir sacré» pour les Etats-Unis, selon des propos recueillis par l’AFP.
Le marché pétrolier restait très volatil hier, alors que l’Union européenne (UE) demeure divisée sur l’opportunité d’imposer un embargo pétrolier à la Russie. Les dirigeants de l’UE n’ont pris aucune décision pour limiter les importations russes de pétrole et de gaz, à la suite des réunions d’urgence consécutives de l’OTAN, du G7 et du Conseil européen de Bruxelles, en présence du président américain, Joe Biden.
Les Etats-Unis et l’Union européenne (UE) ont annoncé hier la création d’un groupe de travail visant à réduire la dépendance de l’Europe envers les énergies fossiles russes, rapporte l’AFP. Washington s’efforcera, en coopération avec «des partenaires internationaux» de fournir à l’Europe 15 milliards de mètres cubes supplémentaires de Gaz naturel liquéfié (GNL) en 2022, dans le cadre de cette initiative dévoilée par le président américain Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, selon un communiqué.
Vladimir Poutine a annoncé mercredi 23 mars que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'UE, donnant une semaine aux autorités russes pour mettre en place le nouveau système en roubles.
Le baril de pétrole de Brent, référence de l'or noir en Europe, est repassé au-dessus de la barre des 120 dollars, galvanisé par la guerre en Ukraine et la perspective de nouvelles sanctions occidentales contre la Russie.
Moscou a accusé mercredi 23 mars les Etats-Unis d'entraver les "difficiles" négociations russo-ukrainiennes, estimant que le but de Washington était de "dominer" l'ordre mondial, y compris par le bais des sanctions.
La Chine s'est prononcée mercredi 23 mars contre une exclusion de la Russie du prochain sommet du G20, envisagée par Washington après l'invasion de l'Ukraine.
Une neutralité de l'Ukraine sur le modèle de la Suède et de l'Autriche est le compromis que les négociateurs russes et ukrainiens discutent actuellement, a indiqué mercredi 16 mars le Kremlin.
Pour Moscou, le Conseil de l’Europe est un instrument de l’Otan et l’UE au service de «leur expansion militaro-politique et économique à l’Est».
La Russie a été accusée de vouloir faire dérailler les négociations sur le nucléaire iranien après avoir réclamé, le 5 mars, des garanties américaines que sa coopération future avec l’Iran dans le domaine du nucléaire civil ne serait pas affectée par les sanctions adoptées à cause de l’offensive russe contre l’Ukraine.
Un négociateur russe a estimé hier que les pourparlers entre Kiev et Moscou progressaient, en plein conflit en Ukraine, rapporte l’AFP. «Si nous comparons la position des deux délégations entre le début des négociations et maintenant, alors nous constatons des progrès significatifs», a déclaré Léonid Sloutski, un député faisant partie de la délégation russe ayant récemment rencontré des négociateurs ukrainiens au Bélarus.
Le chef de l’Etat ukrainien a cependant déploré que les «partenaires occidentaux (de l’Ukraine) ne soient pas suffisamment engagés» dans cette approche. En termes de garanties de sécurité, «l’Ukraine ne pourra pas faire confiance à la Russie après cette guerre sanglante (...)».
Les sanctions occidentales introduites contre la Russie pourraient provoquer la chute de la Station spatiale internationale, a affirmé hier Dmitri Pogodine, le patron de l’agence spatiale russe Roscosmos, rapporte l’AFP.
On le sait : dans toute guerre, les affrontements ne se passent pas que sur le champ de bataille mais aussi sur le terrain médiatique. Sur celui de la communication. On voit ainsi très rapidement se mettre en place, plus qu’une communication de crise, une communication de guerre, faisant la part belle à la propagande.
La dictature du football, pardon de la FIFA, a décidé d’exclure la Russie de la Coupe du monde Qatar 2022 sans aucune raison statutaire, règlementaire et autres artifices dont habituellement elle use et abuse pour imposer des sanctions sportives. Ainsi, elle a prononcé l’élimination de la Russie avant le déroulement de son match de barrage contre la Pologne.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme s’est inquiété vendredi de l’annonce de Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, de faire des exceptions à son règlement en ne supprimant pas des messages hostiles à l’armée et aux dirigeants russes.
La Russie a annoncé vendredi avoir restreint l’accès au réseau social Instagram, qu’elle accuse de propager des appels à la violence contre les Russes en lien avec le conflit en Ukraine.
Ces débats sur les avions de combat interviennent au moment où la tension semble baisser légèrement sur le terrain : la Russie et l’Ukraine se sont entendus sur des cessez-le-feu pour permettre la mise en place de plusieurs couloirs humanitaires autour de zones durement frappées par les combats ces derniers jours.