La Corée du Nord a tiré hier un missile balistique, a annoncé l’armée sud-coréenne, quelques jours après des exercices d’artillerie à munitions réelles et sur fond d’inquiétudes sur un durcissement de la position de Pyongyang. «Notre armée a détecté un missile balistique, de portée intermédiaire présumée, lancé depuis la région de Pyongyang vers la mer de l’Est vers 14h55» (05h55 GMT), ont déclaré les chefs d’état-major interarmées sud-coréen dans un communiqué, cité par l’AFP, faisant référence à une zone également connue sous le nom de mer du Japon.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a appelé à une dissuasion nucléaire renforcée et averti qu'il n'hésiterait pas à «anéantir» la Corée du Sud, «principal ennemi» du pays, a rapporté un média d’Etat hier, cité par l’AFP.
La Corée du Nord a tiré plus de 200 obus hier en mer Jaune, près des îles sud-coréennes reculées de Yeonpyeong et Baengnyeong où les civils ont rejoint les abris, et Séoul a riposté avec un exercice à munitions réelles dans la même région, selon l’AFP.
La Corée du Sud a sanctionné le patron du service de renseignement nord-coréen, pour des activités illégales en ligne suivant le tir de missile de Pyongyang mi-décembre, le dernier en date, a annoncé hier le ministère des Affaires étrangères, cité par l’AFP.
La Corée du Sud a annoncé avoir lancé, hier, une frégate baptisée Cheonan, du nom d’une corvette emblématique que la Corée du Nord est accusée d’avoir torpillée en 2010, faisant 46 morts, rapporte l’AFP.
La Corée du Nord a procédé, hier, à un essai de son missile balistique intercontinental le plus avancé capable d’atteindre les Etats-Unis, le dernier tir en date d’une série record cette année, rapporte l’AFP citant Séoul.
Les médias d’Etat nord-coréens ont qualifié, hier, les prochaines visites à Séoul des chefs de la diplomatie et de la défense des Etats-Unis d’actes «provocateurs», susceptibles d’accroître les tensions dans la région, rapporte l’AFP. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken était attendu, hier en fin de journée, pour rencontrer son homologue sud-coréen Park Jin, pour discuter notamment de la Corée du Nord, pays doté de l’arme nucléaire.
«La nouvelle simulation d’attaque nucléaire» effectuée par le Nord constitue une réponse aux exercices militaires annuels Ulchi Freedom Shield, menés conjointement pendant onze jours par la Corée du Sud et les Etats-Unis jusqu’au 31 août, qu’il a qualifiés d’«hystérie de la confrontation».
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida est arrivé hier en Corée du Sud pour un sommet avec le président Yoon Suk Yeol, pour qui le réchauffement des relations difficiles avec Tokyo est une priorité absolue face à la montée de la menace nucléaire nord-coréenne, rapporte l’AFP.
Séoul, Washington et Tokyo ont appelé hier tous les Etats membres de l’ONU à rapatrier les ressortissants de Corée du Nord travaillant à l’étranger, affirmant que les Nord-Coréens financent le programme illégal d’armement de Pyongyang et échappent aux sanctions internationales.