Pedro Sánchez, le chef du Parti socialiste espagnol (PSOE), entame son deuxième mandat en tant que président, en plus de la période pendant laquelle il a dirigé le gouvernement, suite à une motion de censure contre le gouvernement de Mariano Rajoy.
Le jeudi 9 novembre, le PSOE et Junts per Catalunya (Ensemble pour la catalogne) ont scellé un accord visant à instaurer une amnistie pour les indépendantistes inculpés dans le cadre du "procès", facilitant ainsi l'investiture de Pedro Sánchez pour permettre au Parti socialiste de revenir au pouvoir. En plus de ces points centraux, le document signé aborde d'autres questions cruciales, formant ainsi un accord qui devra faire face à l'opposition de la droite et de l'extrême droite espagnoles.
Comme prévu, les nationalistes basques du PNV ont donné leur accord, le vendredi 10 novembre, à la reconduction au pouvoir du Premier ministre espagnol sortant, Pedro Sánchez. Cette décision garantit à Sánchez une majorité absolue au Parlement.
Dans une déclaration diffusée par Carles Puigdemont sur son compte Twitter personnel, l’ancien président affirme que «le décompte final des voix implique un changement ponctuel dans l’attribution des sièges au Parlement espagnol, mais est pertinent pour l’équation de toute investiture».
Une journée électorale chargée d’émotions ! Malgré une canicule étouffante et les départs en vacances, le taux de participation a été remarquable, atteignant 70,18%.
Quelque 37,5 millions d’électeurs ont été appelés hier à renouveler pour quatre ans les 350 membres du Congrès des députés et à élire 208 sénateurs.
Depuis son arrivée au poste de Premier ministre, Pedro Sánchez a été confronté à de nombreux défis de taille, allant de la crise économique à la question complexe de l’indépendantisme catalan. Son gouvernement a dû composer avec des coalitions fragiles, ce qui a parfois entravé sa capacité à mettre en place des réformes décisives pour l’Espagne.
Le PP d'Alberto Nunez Feijoo ne compte pas reconduire le cavalier seul de son concurrent sur les options diplomatiques stratégiques, encore moins assumer son parti pris sur le Sahara occidental. En cas de victoire, il annonce un retour à la position antérieure de l’Espagne sur le dossier, fondée sur le triptyque de «la neutralité, l'équilibre et la transparence».
Pedro Sánchez cherche-t-il à mobiliser la gauche après le choc de la victoire de la droite ? En tout cas, la débâcle du PSOE lors des élections municipales et régionales a contraint le chef du gouvernement à se rendre à la Moncloa pour annoncer la dissolution du gouvernement et la convocation d’élections générales cet été.
Après avoir pris connaissance de la décision des autorités algériennes de suspendre le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération liant l’Algérie et l’Espagne, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a fait savoir que l’Exécutif est «en train d´analyser la portée pratique et les implications au niveau national et européen», pour donner «une réponse appropriée, sereine, constructive, mais aussi ferme dans la défense des intérêts de l’Espagne et des entreprises espagnoles».
L’affaire de cyberespionnage qui agite le monde politique en Espagne depuis le mois dernier a pris une nouvelle tournure lundi, avec l’annonce par le gouvernement que le Premier ministre Pedro Sanchez et la ministre de la Défense avaient été espionnés par le logiciel israélien Pegasus.
Le Front Polisario a décidé de rompre ses contacts avec le Gouvernement espagnol actuel, suite à la position du président du Gouvernement d'Espagne, Pedro Sanchez concernant la question du Sahara occidental.
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, est reçu ce jeudi 7 avril à Rabat par le roi du Maroc Mohammed VI. Une visite officielle destinée à rétablir les relations bilatérales suspendues, après un revirement en faveur de Rabat sur la question du Sahara occidental. Cette visite qui doit tourner la page de la discorde, est loin de faire l’unanimité.
Le Parlement espagnol a voté, jeudi, une proposition réaffirmant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux résolutions des Nations unies, dénonçant le changement de position «unilatéral et illégal» du Premier ministre, Pedro Sanchez, sur le Sahara occidental.