Le calme revenu dans les banlieues, l’extrême-droite continue de s’exciter. Ils ne sortent pas un vulgaire pistolet mais l’artillerie lourde. Ses têtes de file clament qu’ils avaient prédit cet embrasement sauvage, au travers nombre de livres et d’articles.
C’est l’incompréhension et le ras-le-bol qui gagnent en France. Les dommages causés par des groupes incontrôlés inquiètent, alors que cet épisode de fièvre sociale rappelle que le pouvoir n’a plus de majorité depuis 2022.
Le terme d’émeutes est approprié pour nommer la situation extrême qui s’est étendue à de nombreuses régions du pays, plaçant les pouvoirs publics devant l’exigence d’équité sociale, au-delà de la difficulté à gérer les ravages de plusieurs nuits d’une révolte inédite.
Les obsèques du jeune Nahel, tué mardi 27 juin par un policier, s’étaient déroulées, hier, dans un climat tendu mais sans incidents particuliers. La famille de la victime a souhaité une cérémonie dans la stricte intimité et sans la présence de journalistes.
La Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé le déploiement de blindés de la gendarmerie pour faire face aux violences. L’ONU a demandé hier à la France de se pencher sérieusement sur les problèmes de racisme et de discrimination raciale au sein de ses forces de l’ordre.
Après des appels au rassemblement jeudi soir en réponse à la mort du jeune Nahel tué par un policier à Nanterre, des échauffourées ont eu lieu entre des jeunes et la police dans la capitale belge.