Après des appels au rassemblement jeudi soir en réponse à la mort du jeune Nahel tué par un policier à Nanterre, des échauffourées ont eu lieu entre des jeunes et la police dans la capitale belge.
Les violences consécutives à la mort du jeune Nahel à Nanterre ne se limitent plus seulement au territoire français. Étonnamment, des troubles ont éclaté jeudi soir à Bruxelles, rapporte la presse belge. «Dans différentes communes, des jeunes se rassemblent et jouent au chat et à la souris avec les forces de l'ordre», a déclaré la police de Bruxelles-Capitale-Ixelles. Ces individus s'étaient rassemblés en réponse à des appels diffusés sur les réseaux sociaux après la mort de Nahel, l'adolescent de 17 ans tué par un policier mardi lors d'un refus d'obtempérer à Nanterre. En tout 29 personnes ont été arrêtées par la police belge, dont 26 mineurs.
«Importation des actes de violences»
Les pompiers aussi sont intervenus, pour éteindre des départs de feu dans la capitale. Ce jeudi soir, le trafic des bus et trams avait été interrompu par endroits.
«Je regrette et condamne toute volonté d'importer dans les quartiers de notre capitale les actes de violence urbaine qui sévissent dans plusieurs villes françaises», a déclaré le bourgmestre d'Etterbeek, Vincent De Wolf, sur Twitter.
En France, plus de 650 personnes ont été interpellées dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. C'était la troisième nuit de violences dans des villes de la région parisienne et de province après la mort de Nahel.