Plus de 17 000 peaux de mouton ont été récupérées à Médéa dans le cadre de l’opération de collecte et de valorisation de cette matière première, selon un bilan provisoire établi jeudi par la direction locale de l’environnement et des énergies renouvelables.
Les prix du mouton ont encore augmenté cette année pour devenir hors de portée des classes moyennes.
Aux parlementaires qui l’ont invité à intervenir pour mettre fin à la flambée des prix excessifs du mouton, le ministre de l’Agriculture, Abdelhafid Henni, a expliqué que le marché est libre, mais son département envisage de mettre en place un nouveau système prenant en compte de tous les facteurs. Il précise que l’Algérienne des viandes rouges (Alviar) propose des prix «fixes et raisonnables».
Au total, 20 points de vente de bétail «réglementés» sont ouvert à travers les grandes agglomérations urbaines de Médéa en prévision de l’Aïd El Adha, a-t-on appris dimanche auprès de la direction locale du commerce et de la promotion des exportations.
Dans certains points de vente à la périphérie d’Alger, les prix du mouton commencent de 45 000 DA pour dépasser les 120 000 DA, soit près de 6 fois le Salaire minimum garanti (SNMG). Les éleveurs expliquent cette flambée par les aléas touchant la filière. Des associations, à l’instar d’El Amar, réclament la régulation du secteur.
La hausse vertigineuse des prix n’est pas de notre faute. Il faut savoir qu’aujourd’hui les prix ont, certes, doublé, mais cela n’est pas du ressort de l’éleveur. Il y a, comme je viens de le dire, plusieurs facteurs qui interviennent dans le prix.