Ce voyage intervient alors que les tensions sont au plus haut entre Moscou et les Occidentaux, après des frappes par l’Ukraine de missiles américains et britanniques sur le sol russe et le tir par la Russie d’un missile hypersonique expérimental et des menaces nucléaires.
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a effectué une visite surprise à Kiev lundi afin de rassurer l'Ukraine quant à la continuité du soutien américain face à l'invasion russe.
Le gouvernement suédois a présenté hier une nouvelle aide militaire de 3,4 milliards de couronnes (286,6 millions d’euros) à destination de l’Ukraine, en particulier des munitions et des pièces détachées pour compléter les précédents équipements fournis à ce pays en guerre, rapporte l’AFP.
Les derniers défenseurs ukrainiens de Marioupol semblaient hier avoir ignoré l’ultimatum de la Russie, qui leur a demandé de déposer les armes et d’évacuer ce port stratégique du sud-est de l’Ukraine, dont la prise constituerait une importante victoire pour Moscou.
Le négociateur en chef russe dans les pourparlers de paix avec l’Ukraine, Vladimir Medinski, a fait l’éloge hier d’une position «plus réaliste» de Kiev prêt, sous conditions, à accepter un statut neutre du pays, réclamé par Moscou.
Selon Kiev, le nouveau round des pourparlers débutera demain en Turquie. Moscou a annoncé aussi la tenue d’une nouvelle session de discussions, mais en disant qu’elles se dérouleraient demain et mercredi, sans préciser le lieu.
Zelensky, dans un message aux dirigeants de l’Union européenne (UE), le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a «rejeté» hier les demandes de livraison d’armes et de sanctions plus dures, les jugeant «contraires aux intérêts» de son pays.
Kiev refuse les couloirs humanitaires vers le Bélarus et la Russie proposés par Moscou pour l'évacuation des civils de villes bombardées, a annoncé lundi 7 mars la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
Les Etats-Unis "travaillent activement" à un accord avec la Pologne pour l'envoi d'avions de guerre à l'Ukraine, a déclaré dimanche 6 mars le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken lors d'une visite en Moldavie.
Alors que l’armée russe poursuit son offensive sur l’Ukraine, les délégations des deux pays sont attendues aujourd’hui au Bélarus pour discuter d’une possibilité de cessez-le-feu.
«Nous avons marché des heures et des heures pour arriver au poste de police de la frontière polonaise, où nous avons subi d’éprouvantes attentes et des bousculades. Des scènes vraiment difficiles à décrire», raconte notre interlocuteur.
Les autorités ukrainiennes ont décrété, hier, un couvre-feu dans la capitale Kiev, allant de 17h jusqu’à 8h. Par ailleurs, un communiqué de l’armée russe a indiqué que des instructions avaient été données pour «élargir l’offensive sur l’Ukraine».
Sommes-nous Ukraine ou Russie, deux pays représentant deux axes géostratégiques opposés ? Dans les faits, la majorité des Algériens ont pris partie pour la Russie, mais savent-ils pourquoi ?
Qui est prêt à combattre avec nous ? Je ne vois personne. Qui est prêt à donner à l’Ukraine la garantie d’une adhésion à l’OTAN ? Tout le monde a peur», a dénoncé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, alors que les soldats russes étaient aux portes de Kiev.
L’Ukraine est «le bouclier de l’Europe» contre l’armée russe. C’est ce qu’a déclaré hier le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la Conférence sur la sécurité qui se tient depuis vendredi à Munich, en Allemagne.
Pour trouver une solution diplomatique à la crise russo-occidentale sur l’Ukraine, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a effectué hier une visite à Moscou, où il s’est entretenu avec le maître du Kremlin, Vladimir Poutine.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé hier qu’une appartenance de l’Ukraine à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) «garantirait sa sécurité», rapporte l’AFP.
Les Etats-Unis ont assuré jeudi que le gazoduc Nord Stream 2 cher à Moscou serait mort-né en cas d’invasion russe de l’Ukraine, appelant la Russie à «revenir à la table des négociations», malgré sa première réaction plutôt froide au rejet américain de ses exigences clés.