Très attendu depuis des années par les agriculteurs de la wilaya de Tébessa, le projet du périmètre irrigué par les eaux recyclées qui sera lancé prochainement sera une véritable opération pilote dont bénéficiera toute la région.
Les céréaliculteurs de la wilaya de Bouira ont bénéficié d’un quota de 1,4 million de mètres cubes d’eau pour l’irrigation de leurs champs. Le transfert de l’eau se fera à partir du barrage hydraulique de Tilesdit, sis dans la commune de Bechloul, à l’est du chef-lieu de Bouira.
Un volume de neuf millions de mètres cubes d’eau a été mobilisé pour l’irrigation d’appoint des céréales à partir de trois barrages de la wilaya d’Ain Defla, a-t-on appris jeudi auprès de la Direction des services agricoles (DSA).
Le projet du périmètre irrigué Vallée du Sahel, s’étendant sur une superficie de 6700 ha, comprise entre les deux wilayas de Bouira et Béjaïa, n’est toujours pas achevé. Il consiste en la réalisation d’une grande conduite d’interconnexion entre les deux barrages hydrauliques de Tilesdit, Bouira et Tichy Haf, à Béjaïa, un réseau et des infrastructures d’irrigation.
Une étude technique sera effectuée prochainement pour l’aménagement d’un premier périmètre agricole irrigué au niveau des communes voisines de Sendjas et Harchoun, au sud de la wilaya de Chlef, ce qui facilitera aux agriculteurs locaux l’accès à l’eau d’irrigation, tout en favorisant le développement de l’agriculture irriguée, conformément aux objectifs de la stratégie nationale en la matière.
La réutilisation des eaux épurées des STEP à des fins agricoles dans la plaine du Cheliff va faire l’objet d’une étude technique dont le lancement est prévu en 2024, a-t-on appris mardi de la direction des ressources en eau de la wilaya de Chlef. Il est à signaler l’importance que revêt l’irrigation au moyen de cette ressource pour l’agriculture, vu la succession d’années à faible pluviométrie, notamment au centre et à l’ouest du pays.
Du coup, ces précipitations ont fait remonter le niveau d’eau d’une grande partie des oueds asséchés de la région, mais sans causer de dégâts matériels, hormis des déversements d’eau sur les routes et certains lieux et établissements publics, nécessitant l’intervention de la Protection civile pour pomper et évacuer les eaux pluviales.
Juste une autorisation administrative, c’est ce que réclament les exploitants des terres agricoles longeant le bas Sébaou pour pouvoir utiliser les eaux de l’oued dans l’irrigation. Grâce aux dernières précipitations, ce fleuve a repris timidement et momentanément son cours.
La part des eaux du barrage de Beni Haroun destinées à l’irrigation du périmètre agricole de Téleghma, wilaya de Mila, est passée à 27 millions de mètres, au titre de l’année 2023, a indiqué, jeudi, le directeur des ressources en eau de Mila, Messaoud Lacheheb.
Devant le manque persistant de précipitations sur la région de Chlef, des quotas d’eau ont été affectés à la wilaya pour l’irrigation des cultures de tomate industrielle, des céréales,de l’arboriculture et des cultures maraîchères.
Alors que le barrage de Sidi Yacoub et la conduite principale sont juste à côté, la plaine agricole de Sendjas et de Harchoune, au sud de Chlef, sur la route menant à l’Ouarsenis, reste toujours privée d’un projet d’irrigation, en dépit de la demande sans cesse renouvelée par les fellahs de la région.
Une réalisation-pilote, l’unique en son genre pour une unité privée, de la Conserverie Amor Benamor (CAB). Un projet qui a été concrétisé au mois de juillet 2021, avec la mise en service de deux stations de filtration et d’épuration des eaux industrielles qui seront déversées dans l’oued pour être réutilisées pour l’irrigation des terres agricoles exploitées par les fellahs de la région. Reportage.
Un volume de 16 millions de mètres cubes d’eau du barrage Tilesdit dans la commune de Bechloul a été réservé à l’irrigation des deux périmètres agricoles d’El Esnam et de M’Chedallah, à l’est de Bouira. Les producteurs de pomme de terre et les céréaliculteurs qui cultivent les terres agricoles des deux plateaux n’ont à présent aucune raison de s’inquiéter.