L’huile d’olive algérienne Dahbia a récemment obtenu la certification internationale Ecocert, référence mondiale en matière de labellisation biologique et écologique, a annoncé dimanche son promoteur, Hakim Alilèche.
Les investisseurs privés sont attirés par le potentiel économique de la production d’huile d’olive, un marché en constante croissance, tant au niveau national qu’international. Ils injectent des capitaux dans la création de nouvelles plantations, dans la modernisation des infrastructures de transformation et dans le développement de produits dérivés, dont les cosmétiques, et produits du terroir. Cette dynamique d’investissement contribue à la fois à booster l’économie et à créer des emplois dans les régions oléicoles et même de créer de nouveaux bassins oléicoles.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Moussa Boukrif, Professeur des universités, directeur du laboratoire de recherche en management et techniques quantitatives, à l’université de Béjaïa, évoque les freins qui empêchent l’émergence d’une industrie oléicole. «Malgré cette richesse, le secteur reste marqué par des méthodes archaïques. Ainsi, 85% des exploitations sont familiales et artisanales, avec des rendements moyens de 2,5 tonnes d’huile par hectare, bien en-deçà des standards tunisiens ou espagnols», note-t-il. Et de suggérer : «Il est également crucial de désenclaver les zones à fort potentiel oléicole, comme la Kabylie et les Hauts-Plateaux, en développant les infrastructures et en mettant en place des systèmes d’irrigation durables.»
Hier, a pris fin la première édition de la Fête régionale de l’huile d’olive, organisée par la direction des services agricoles de la wilaya de Bouira, en collaboration avec plusieurs administrations et organismes publics. Cet événement, qui a duré deux jours, les 15 et 16 février, a connu un vif succès et a attiré de nombreux visiteurs, producteurs et amateurs d’huile d’olive.
Plus de 70 producteurs d’huile d’olive issus de 7 wilayas du pays ont participé à la première édition de la Fête régionale de l’huile d’olive, qui s’est tenue hier et aujourd’hui au chef-lieu de la wilaya de Bouira.
La direction des services agricoles de la wilaya de Bouira organisera, les 15 et 16 du mois courant, une fête régionale de l’huile d’olive au niveau du centre de l’enseignement professionnel Mohamed-Saïki et du village d’Ath Yakhlef, dans la commune de M’Chedallah.
Après un début de campagne de récolte quelque peu timide, la cadence s’est nettement accélérée, notamment après les premières chutes de pluies hivernales.
Selon les prévisions du Conseil oléicole international (COI), après deux campagnes de production fortement impactées par le changement climatique, la production mondiale d’huile d’olive 2024/25 est attendue à 3,4 millions de tonnes (Mt). Ce qui correspond à une hausse de 31% par rapport à la période précédente.
La direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Sétif prévoit une production de plus de 7 millions de litres d’huile d’olive au terme de la campagne de récolte en cours, a indiqué hier le directeur de ces services, Mohamed Bouleftet.
La flambée des prix de l’huile d’olive en Algérie, qui a atteint des niveaux records au début de la récolte de 2024, est le reflet de plusieurs difficultés majeures qui frappent la filière oléicole.
Pouvez-vous nous faire un petit point de situation sur la saison oléicole ? Il faut savoir que la campagne oléicole commence fin octobre dans les régions du littoral, pour gagner progressivement la montagne où la cueillette se fait en novembre et décembre. Elle peut s’étaler jusqu’en mars s’il y a une production abondante. Pour la campagne en cours (2024/2025), notamment dans la wilaya de Tizi Ouzou, la production est faible (rendement d’olives en quintaux à l’hectare). Et ce, par rapport à la norme et à l’année précédente aussi parce que, faut-il le préciser, en saison normale, le rendement est estimé aux environs de 20 quintaux à l’hectare en fonction, entre autres, des conditions climatiques.
L’impact des changements climatiques se fait de plus en plus ressentir sur la filière oléicole comme c’est le cas pour d’autres cultures. Selon les prévisions du Conseil international oléicole (COI) publiées le 8 décembre, la production mondiale d’huile d’olive 2023/2024 devrait chuter à 2,4 millions de tonnes (Mt), soit une baisse de 8% par rapport à la campagne précédente.
L’agricultrice grecque Zaharoula Vassilaki contemple avec admiration un énorme olivier que l’on dit bicentenaire et qui, malgré la foudre qui l’a frappé il y a plusieurs années, produit toujours des fruits. Mais dans cette péninsule de Chalcidique, dans le nord-est de la Grèce, le changement climatique, en particulier l’absence d’hiver, s’avère difficile à supporter même pour un «colosse» aussi résistant. «Le climat a changé et les arbres ne peuvent pas faire face.
L'entreprise publique Jumagro, fruit d'un partenariat entre le groupe Agrodiv et le holding public Madar, spécialisée dans la transformation des fruits et légumes et de l'huile d'olive vierge à Taher (Jijel), a lancé, mercredi dernier, des essais de production d'huile d'olive vierge, dans le cadre de la relance des entreprises à l'arrêt, a indiqué un communiqué du ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique.
Avec six médailles d’or et onze d'argent, l’huile d’olive vierge extra Dahbia continue d’épater ses concurrents à l’international et impose, à chaque compétition, le label algérien.
L’un des acquis phares de ce projet, financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 5,8 millions de d’euros et piloté par Expertise France, est le lancement à Sidi Aich d’un laboratoire d’analyses de référence nationale accrédité par Algerac.
L'Espagne, en tant que premier producteur, a vu sa récolte 2022-2023 s'effondrer, passant de 1,49 à 0,68 million de tonnes. De quoi mettre en péril l'approvisionnement mondial et de faire grimper les prix.
Le jury londonien a récompensé cette marque oranaise pour la qualité de son huile d’olive jugée d’excellente qualité lors d’une compétition intitulée «London international health olive oil competition quality2022». Mais qui est cette entreprise qui vient de décrocher cette distinction honorifique internationale ?
Avec ses 400 huileries, son parc oléicole de plus 5 millions d’oliviers et une production annuelle moyenne de 20 millions de litres d’huile d’olive, Béjaïa reste la principale place forte de l’oléiculture en Algérie. Cependant, elle risque d’être détrônée par les zones steppiques des Hauts-Plateaux, comme Djelfa où la culture de l’olivier connaît de très beaux succès. Pourtant, malgré son immense potentiel, l’oléiculture algérienne peine à tenir toutes ses promesses. L’absence d’accompagnement de la part de l’Etat des principaux acteurs de la filière et le poids de traditions dans ce secteur retardent le décollage.
L’huile d’olive est un aliment dont les bienfaits sur la santé sont innombrables. Elle contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires, du cancer, s’utilise également en cosmétique et dans divers usages.