Les ressortissants des pays africains qui tentent de fuir la guerre russo-ukrainienne à travers les frontières terrestres font l’objet d’un traitement raciste ayant indigné l’Union africaine (UA). Celle-ci se dit «préoccupée» du sort de ces étudiants et du «traitement différent inacceptable», «choquant et raciste» qui leur est parfois réservé.
Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine jeudi, les pays occidentaux ont pris plusieurs salves de sanctions financières à l’égard de Moscou. D’autres mesures suivront.
Expert en questions militaires, Tewfik Hamel estime, dans cet entretien, que l’offensive militaire russe en Ukraine a été menée dans le but de préserver l’équilibre des puissances. «Un équilibre qui devrait être constamment ajusté par les guerres», dit-il. Pour lui, la Russie n’a fait que reproduire ce que les Etats-Unis avaient fait contre de nombreux pays par le passé, soulignant que ce pays et la Chine sont les seuls gagnants de cette guerre.
Qui est prêt à combattre avec nous ? Je ne vois personne. Qui est prêt à donner à l’Ukraine la garantie d’une adhésion à l’OTAN ? Tout le monde a peur», a dénoncé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, alors que les soldats russes étaient aux portes de Kiev.
Les prix du pétrole et du gaz sont au plus haut suite aux opérations militaires russes en Ukraine. Hier, les cours du pétrole évoluaient aux alentours de 100 dollars, après le bond spectaculaire enregistré jeudi, à plus de 105 dollars pour le Brent, un seuil jamais égalé depuis 2014, suite aux attaques russes contre l’Ukraine.
Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé, avant-hier, le lancement d’une «opération militaire» en Ukraine, dont l’économie fragile est de plus en plus tournée vers l’Europe, grand rival stratégique de la Russie.
Cette déclaration du chef de l’armée de terre allemande peut résumer à elle seule l’état d’esprit de l’Europe après l’offensive militaire russe en Ukraine. «Je n’aurais jamais cru, après 41 ans de service en période de paix, devoir faire l’expérience d’une guerre et que l’armée, que je dirige, soit plus ou moins nue (…). Les options que nous pouvons offrir aux pouvoirs politiques sont extrêmement limitées.»
C'est durant la nuit de mercredi 23 à jeudi 24 février que le président russe Vladimir Poutine a annoncé le début de l’attaque militaire contre l'Ukraine.