La guerre commerciale sino-américaine prend différentes tournures et touche à tous les liens commerciaux entre les deux puissances économiques. Les droits de douane réciproques imposés par les Etats-Unis, qui visaient à faire plier la Chine, n’ont pas eu les résultats escomptés.
Le triomphalisme de Donald Trump a fini par céder face à la réalité économique des Etats-Unis. En une semaine, le locataire de la Maison Blanche est passé d’un discours de leader invincible à celui plus conciliant d’un président plus pragmatique qui se rend finalement compte que l’économie de son pays a aussi ses fragilités.
Dans un contexte de tensions commerciales et énergétiques mondiales, une proposition déjà exprimée par le président américain, Donald Trump, durant son premier mandat, refait surface : il vient d’exiger d’une manière plus radicale des pays européens qu’ils importent la totalité de leurs hydrocarbures des Etats-Unis, en échange d’une levée des droits de douane sur leurs exportations vers l’Amérique.
Les Etats-Unis ont continué de frapper, depuis hier, les produits venant de dizaines de pays d’une nouvelle vague de droits de douane, dont la plus importante est destinée à la Chine, son premier rival commercial, pour atteindre les 104%.
Les prix du pétrole ont chuté, hier, à des niveaux historiquement bas, jamais enregistrés depuis quatre ans, le Brent tombant à 58,47 dollars le baril en cours de cotation, dans le sillage de l’accélération du conflit enclenché par les Etats-Unis, via les tarifs douaniers, ce qui a amené la Chine à durcir sa riposte en imposant des droits de douane supplémentaires sur les produits américains.
Dans un contexte d’incertitudes face à l’escalade des tensions commerciales et face à la chute de la valeur du billet vert, les acheteurs se tournent vers la valeur refuge que représente l’or.
Avec l'offensive protectionniste de Donald Trump début avril et l'escalade avec la Chine, le marché de la dette des Etats connaît de violentes secousses, en particulier du côté des bons du Trésor américain.
Dans une ère marquée par un «changement de paradigme» du commerce mondial, l’Union européenne se trouve aujourd’hui au cœur d’un conflit commercial d’une intensité inédite. Alors que les Etats -Unis, sous l’impulsion de politiques protectionnistes, rappelant celles des années 1930, imposent des droits de douane pouvant atteindre 20% sur des produits en provenance de l’UE, Bruxelles réagit avec une détermination affichée.
Alors que l’Onu exhortait les dirigeants du monde entier de prendre «des mesures urgentes pour sauver les Palestiniens de Ghaza», le président américain, Donald Trump, réaffirmait son soutien total à la guerre génocidaire menée par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, contre la population de Ghaza, mais aussi à sa politique d’expulsion des Ghazaouis de l’enclave, présentée d’ailleurs comme un «bien immobilier incroyable et important».
Un véritable séisme a frappé hier les places boursières mondiales face au choc commercial provoqué par les nouvelles taxes américaines appliquées à plus de 180 Etats. Les Bourses à travers le monde ont fait hier un plongeon historique, alors que Trump fait montre d’inflexibilité et d’opiniâtreté en prenant le risque de bouleverser les règles de l’économie mondiale.
Donald Trump a menacé hier d’alourdir encore fortement les droits de douane américains sur les produits chinois si Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière, tout en laissant la porte ouverte à des négociations avec les autres pays touchés.
Une vague de contestation d’une ampleur inédite secoue les Etats-Unis et s’étend au-delà de leurs frontières. Samedi dernier, plus de 1200 manifestations ont été organisées à travers les 50 Etats américains, mais aussi au Canada, Mexique, Royaume-Uni, France, Allemagne et Portugal, pour dénoncer les réformes radicales mises en œuvre depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Sous le mot d’ordre «Hands Off !» (bas les pattes !), des dizaines de milliers de manifestants ont répondu à l’appel de plus de 150 groupes militants, notamment celui d’Indivisible, cofondé par Ezra Levin.
Les nouvelles taxes décidées par Donald Trump sur toutes les importations vers les Etats-Unis, dont celles algériennes, ont déclenché une vague de réactions critiques dans le monde. Trois grandes institutions – l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) et la Réserve fédérale américaine (FED) – expriment leur vive inquiétude.
Les mesures protectionnistes et les politiques de déréglementation de Donald Trump ont provoqué un séisme dans le secteur technologique américain. Les tarifs douaniers imposés par le président américain, Donald Trump, pourraient remodeler l’industrie technologique américaine.
Alors que Donald Trump impose des droits de douane généralisés, ses mesures protectionnistes présentées comme un moyen de «réindustrialiser» les Etats-Unis pourraient paradoxalement renforcer la position de la Chine, son principal rival.
Dans cet entretien, l’économiste et expert international Abdelrahmi Bessaha décortique la stratégie de la nouvelle politique douanière américaine et ses retombées tant sur l’économie mondiale qu’algérienne.
L’administration américaine a fini par mettre en application sa menace d’élever les taux des droits de douane aux produits étrangers franchissant le territoire étasunien.
Un vent de panique a soufflé sur les Bourses mondiales suite à une offensive commerciale sans précédent de Donald Trump mercredi dernier, qui a imposé des droits de douanes massifs.
Le président américain Donald Trump a organisé, jeudi soir, un Iftar à la Maison-Blanche en présence de représentants de la communauté musulmane des Etats-Unis et de membres du corps diplomatique arabo-musulman accrédités à Washington.
L’envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a déclaré, vendredi soir, que le Hamas n’est pas idéologiquement intraitable et que la guerre peut prendre fin par le dialogue. Il trouve «acceptable» que le mouvement de résistance rende ses armes, et ensuite, il pourra «peut-être y rester un peu, s’impliquer politiquement».