Afripol a signé, hier à Alger, un protocole d’accord avec le Group-IB, un des principaux fournisseurs de solutions de lutte contre la cybercriminalité et cyberintelligence, partenaire d’Interpol et d’Europol. L’objectif est d’apporter des réponses aux incidences cybernétiques et de permettre de prévenir ces menaces transfrontalières.
Le séminaire national sur le crime cybernétique, organisé du 17 au 19 décembre par la sûreté de wilaya de Guelma en collaboration avec l’université du 8 Mai 1945, a permis aux nombreux présents, dont la frange estudiantine, d’être plus alertes dans l’utilisation des réseaux sociaux.
Le premier séminaire national sur les dangers de la cybercriminalité organisé par la sûreté de la wilaya de Guelma, en collaboration avec l’université 8 Mai 1945, s’est ouvert, hier, au campus Souidani Boudjemaa, sous la thématique «Le crime cybernétique, outils de protection et de combat», en présence de professionnels représentant la police, la justice, la Gendarmerie nationale, les Douanes, la Protection civile ainsi que des experts et des enseignants universitaires.
Le ministère de la Justice a organisé, dimanche à Alger, en partenariat avec le programme européen de lutte contre la cybercriminalité, un séminaire national sur «la cybercriminalité», avec la participation d'acteurs nationaux et étrangers.
Le problème de la cybercriminalité ne cesse de prendre des proportions alarmantes, tendant même, ces derniers temps, à devenir un véritable fléau social.
Rabat, qui a déjà eu recours à un logiciel d’espionnage développé par l’entité sioniste donnant lieu au scandale «Pegasus», s’est vu proposer un nouveau logiciel espion développé par une entreprise israélienne qui pourrait être utilisé contre des journalistes et des personnalités politiques, selon des sources reprises par l’agence officielle APS.
Plusieurs enfants et jeunes adolescents sont victimes de cybercriminalité. Le constat des services de sécurité est effrayant. Des mineurs sont exploités et entraînés dans la délinquance via internet. Le service central de la lutte contre la cybercriminalité de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) révèle le traitement de 4720 affaires en 2022.
Plusieurs magistrats et cadres du ministère de la Justice prendront part à des sessions de formation sur la lutte contre la cybercriminalité, la propriété intellectuelle et la santé publique, a indiqué mardi un communiqué du ministère.
Selon le rapport du laboratoire Kaspersky, le secteur de l’énergie est le plus touché par ces attaques, alors que l’Algérie ne figure pas non plus sur la liste des pays ayant une bonne infrastructure en cybersécurité.
Chaque technologie est porteuse de potentialités criminelles et offre des possibilités de détournements et d’usages abusifs. De tels risques sont inhérents à toutes avancées scientifiques ou technologiques.
Les recommandations émises à l’issue du séminaire régional sur la ‘‘cybercriminalité’’ organisé, jeudi à la salle de conférences de la wilaya de Blida, ont été particulièrement axées sur les moyens de réduire les crimes cybernétiques, notamment à travers l’intensification des efforts pour l’ancrage d’une prise de conscience à l’égard de l’usage des nouvelles technologies, avec l’implication des médias, qui peuvent jouer un rôle important en la matière.