Membre de la sinistre brigade Givati, de l’armée israélienne, le sergent Mori Keisar a été rattrapé par la fondation Hind Rajab, qui traque «les criminels de guerre» qui ont participé au génocide à Ghaza. Samedi dernier, alors qu’il se trouvait en vacances en Espagne, la Fondation, appuyée par la communauté palestinienne de Catalogne, a engagé à son encontre une plainte auprès du tribunal pénal de Barcelone pour «crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis lors de l’opération militaire à Ghaza».
Toutes les guerres ont leurs images tragiques qui témoignent de la folie meurtrière qui s’empare des hommes.
De toutes les guerres que la région du Moyen-Orient a connues depuis la proclamation de l’Etat sioniste sur la terre de la Palestine, il y a plus de 75 ans, celle menée depuis le 7 octobre dernier contre la population de Ghaza est inqualifiable par son atrocité et les sauvageries commises au quotidien. Des crimes qui en rappellent d’autres dans la longue histoire du combat mené par les Palestiniens contre l’occupation sioniste.
Pour marquer le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, coïncidant avec le 10 décembre de chaque année, le Front des forces socialistes (FFS) a animé hier une conférence au siège de son parti à Alger, dédiée à la cause palestinienne.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad Al Maliki, a présenté, jeudi, à la Cour pénale internationale (CPI) des preuves des récents crimes commis par l'armée d'occupation israélienne contre la bande de Ghaza, appelant la CPI à achever d'urgence l'enquête pénale pour rendre justice aux victimes palestiniennes.