La déclaration du président philippin Ferdinand Marcos selon laquelle les Philippines n'ont pas l'intention d'ouvrir davantage de bases militaires aux États-Unis reflète une position ferme du gouvernement philippin sur la question de la souveraineté et des relations avec les puissances étrangères.
Président de l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), Me Brahim Tairi revient dans cet entretien qu’il nous accordé sur la plainte déposée devant la CPI (Cour pénale internationale), contre les dirigeants israéliens, pour des crimes de génocide, de guerre et contre l’humanité commis à Ghaza. L’avocat fait le point sur la procédure engagée par quelque 100 000 avocats des barreaux d’Algérie, de Palestine, de Jordanie, de Tunisie, de Mauritanie, de Jordanie et, incessamment, de Libye. Il revient sur la rencontre de la délégation, avec les magistrats du bureau du procureur et les membres du bureau des victimes mais aussi sur l’importance du déplacement du procureur de la CPI vers les nombreux pays où les blessés ont été évacués pour les entendre.
Durant trois heures, un à un, les six conseillers juridiques constitués par l’Afrique du Sud ont, de manière fluide et irréfutable, accablé Israël d’un chapelet d’accusations, particulièrement des actes de génocide, en demandant à la CIJ (Cour internationale de justice), organe juridique de l’Onu, présidée par la juge Joane Donoghue, devant laquelle ils ont plaidé jeudi dernier «l’ordre de cesser de tuer et de causer de graves atteintes mentales et physiques au peuple palestinien à Ghaza, de cesser de lui imposer délibérément des conditions de vie destinées à entraîner sa destruction physique en tant que groupe, et de permettre l’accès à l’aide humanitaire».
C’est un tournant important dans cette guerre immonde menée contre Ghaza, la saisine par l’Afrique du Sud de la Cour pénale internationale (CPI) pour mener des enquêtes et juger Israël pour crimes de génocide.
Cinq Etats parties, l’Afrique du Sud, le Bengladesh, la Bolivie, les Îles Comores et le Djibouti, ont saisi le bureau du procureur près la Cour pénale internationale (CPI), sur les crimes commis par les forces d’occupation israéliennes à Ghaza.
Alors que les bombardements barbares sur la Bande de Ghaza se poursuivent, de nombreux pays ont pris la décision d’engager une procédure (ou de la soutenir) devant la Cour pénale internationale (CPI), contre l’entité sioniste pour «génocide».
Depuis sa déclaration, dimanche dernier, le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, s’est muré dans un silence de marbre alors que de nombreuses plaintes pour génocide sont engagées contre l’entité sioniste. En visite au poste frontalier Rafah, reliant Ghaza à l’Egypte, le procureur, et après avoir été empêché par l’armée d’occupation d’accéder à Ghaza, avait averti que «le fait d’empêcher l’aide humanitaire pourrait constituer un crime».
Faisant partie des citoyens et professionnels du droit qui ont répondu favorablement à l’appel de Me Gilles Devers, avocat de la Palestine et du Polisario, de poursuivre Israël pour ses crimes à Ghaza, Me Boudjemâa Ghechir a qualifié cette décision «d’acte citoyen contre l’impunité». Dans l’entretien qu’il a accordé à El Watan, il explique les raisons d’une démarche tout en s’interrogeant sur le fait que la saisine n’a pas été faite par les Etats membres de la CPI, comme la Palestine, la Tunisie et la Jordanie.
En commettant des crimes barbares à l’encontre des populations civiles de Ghaza depuis le 7 octobre dernier, la question de la responsabilité pénale d’Israël devrait aujourd’hui être soulevée.
Alors que des tonnes d’aides humanitaires sont prêtes à être acheminées et distribuées dans la bande de Ghaza, les camions restent bloqués au point de passage de Rafah, à la frontière avec l’Egypte. Israël bloque délibérément les aides internationales, notamment de carburant, aggravant ainsi les souffrances des populations palestiniennes à Ghaza.