La déclaration du président philippin Ferdinand Marcos selon laquelle les Philippines n'ont pas l'intention d'ouvrir davantage de bases militaires aux États-Unis reflète une position ferme du gouvernement philippin sur la question de la souveraineté et des relations avec les puissances étrangères.
Cette déclaration intervient après que Manille ait déjà annoncé l'année dernière l'accès à quatre bases militaires supplémentaires à l'armée américaine, dans le cadre de l'accord de coopération renforcé de défense (EDCA) de 2014.
La mention par Marcos du pacte de défense mutuelle entre les Philippines et les États-Unis souligne l'engagement continu des Philippines envers leurs alliances existantes, en particulier dans un contexte de tensions géopolitiques régionales, notamment en mer de Chine méridionale. La référence à cet accord en cas d'agression contre un soldat philippin vise à renforcer la dissuasion contre toute menace extérieure.
La déclaration de Marcos concernant la Cour pénale internationale (CPI) et l'enquête sur la campagne de répression contre le trafic de drogue menée par son prédécesseur, Rodrigo Duterte, reflète également une position de fermeté du gouvernement philippin. Le rejet de la compétence de la CPI dans cette affaire soulève des questions sur les relations futures entre les Philippines et la communauté internationale en matière de droits de l'homme et de justice.
Dans l'ensemble, ces déclarations de Marcos illustrent la politique étrangère et de sécurité des Philippines sous son leadership, mettant en avant la souveraineté nationale et les alliances stratégiques tout en rejetant les enquêtes internationales qu'il considère comme une ingérence dans les affaires intérieures du pays.