«S’ils coupent (l’aide), je pense que nous perdrons», a déclaré le dirigeant ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d’une interview sur Fox News, la chaîne américaine préférée des conservateurs.
Les récentes déclarations d'Emmanuel Macron sur la possibilité d'envoyer des troupes au sol en Ukraine ont suscité une réponse ferme du Kremlin, qualifiant ces propos de "très dangereux". Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a souligné que la Russie considérait cette tendance comme une menace sérieuse.
Avdiivka est désormais sous le contrôle des forces russes, marquant une victoire symbolique significative après l'échec de la contre-offensive ukrainienne l'été dernier, selon l'annonce du général ukrainien Oleksandre Tarnavsky dans la nuit du samedi 17 février.
Les Etats-Unis et leurs alliés continueront à soutenir l’Ukraine, ont martelé les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Otan, réunis à Bruxelles mardi et hier, à commencer par le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, rapporte l’AFP. «Nous devons continuer à soutenir l’Ukraine et nous le ferons», a affirmé le chef de la diplomatie américaine au cours d’une conférence de presse hier, à l’issue d’un Conseil Otan-Ukraine.
Au lendemain la suspension du corridor maritime céréalier, qui a permis de sortir 33 millions de tonnes de grains d’Ukraine en un an, place aux interrogations et aux inquiétudes sur l’impact d’une telle mesure sur le marché mondial des céréales.
La Russie a annoncé hier avoir «considérablement élargi» la liste de responsables européens interdits d’entrée sur son territoire, rapporte l’AFP, citant la diplomatie russe. Mesure qui intervient suite aux nouvelles sanctions de Bruxelles à son encontre en lien avec le conflit en Ukraine. «Nous considérons ces mesures de l’UE comme illégitimes (...) En réponse à ces initiatives inamicales, la partie russe a considérablement élargi la liste des représentants des institutions européennes et des pays membres de l’UE interdits de pénétrer sur le sol russe», a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
Le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, situé dans les zones de la région de Kherson occupées par la Russie dans le sud de l’Ukraine, a été partiellement détruit hier, rapporte l’AFP citant des sources locales.
Les Occidentaux «jouent avec le feu » après le feu vert récent des Etats-Unis pour des livraisons futures d’avions de combat F-16 à Kiev, a dénoncé hier le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a déploré «une escalade inacceptable». «C’est jouer avec le feu. Cela ne fait aucun doute», a déclaré S. Lavrov dans un entretien à la télévision d’Etat russe dont un extrait a été publié sur les réseaux sociaux du journaliste l’ayant interrogé, Pavel Zaroubine, relayé par l’AFP.
L’Ukraine a adressé au gouvernement allemand une demande officielle de livraisons de missiles de croisière air-sol, de type Taurus avec une portée d’au moins 500 km.
Le transit des céréales ukrainiennes dérange des pays européens considérés comme alliés par Kiev. Alors que Bruxelles a conclu vendredi un accord avec cinq Etats de l’UE, dont la Pologne et la Hongrie, afin de garantir le passage des céréales ukrainiennes, Kiev a remis hier à la Pologne une note dans laquelle elle dénonce les restrictions commerciales «inacceptables que ce pays impose aux produits agricoles ukrainiens».
Les ministres de l’Agriculture des Etats membres du Groupe des sept pays les plus industrialisés (G7) ont appelé, hier, à «la prolongation, l’entière mise en œuvre et l’élargissement» de l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes depuis les ports de la mer Noire.
Les regards du monde sont tournés depuis lundi vers Moscou où le président chinois, Xi Jinping effectue une visite d Etat de trois jours. Vladimir Poutine reçoit celui que l on présente comme son plus puissant et décisif soutien potentiel dans le conflit ouvert avec l'Occident, à la suite de la guerre lancée il y a une année en Ukraine.