La cité Belhadj Hachemi ex-Volani dans la ZHUN sud de la ville de Tiaret reste un territoire qui se singularise par une donne socioéconomique sous-tendue par cette tentaculaire emprise des marchands de l’informel sur la population nombreuse qui y réside, non sans dommage collatéraux sur l’environnement, l’hygiène et la sécurité publique, voire sur de potentielles plus-values fiscales que le fisc aurait dû générer par ce commerce pourtant florissant.
C’est le branle-bas de combat contre le commerce informel qui gangrène le quotidien des habitants de nombreuses cités de la ville de Bordj Bou Arréridj.
L’activité informelle a toujours évolué en marge des règles de transparence. Ce jeu de l’ombre échappe à tout contrôle en vigueur dans les secteurs économiques.
Les vendeurs informels agissant en toute impunité sur les rues Didouche Mourad et 19 Juin 1965 en plein centre-ville de Constantine, semblent agir sur un terrain conquis, défiant les autorités de la wilaya et les services de la sûreté.
Après plusieurs jours durant lesquels plus de 120 vendeurs informels ont imposé leur loi, en squattant la voie publique sur les rues Didouche Mourad et 19 juin 1965, les services de la sûreté de wilaya ont décidé de sévir pour «nettoyer» les lieux.
A Boumaati dans la municipalité d’El Harrach, le commerce informel s’empare de tout l’espace urbain. Une problématique à laquelle les résidents de la commune tirent la sonnette d’alarme. «Nous lançons un appel aux autorités pour mettre fin à ce désordre !» disent-ils.
L’anarchie est de retour dans plusieurs communes de la capitale, en raison d’un relâchement manifeste de la part des pouvoirs publics. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la pandémie de Coronavirus n’a pas empêché le retour du commerce informel.
La lutte menée par les pouvoirs publics depuis quelques années contre le commerce informel semblent reprendre de plus belle dans la capitale.