C’est le branle-bas de combat contre le commerce informel qui gangrène le quotidien des habitants de nombreuses cités de la ville de Bordj Bou Arréridj.
Un fléau qui ne cesse de défigurer le milieu urbain, causant des nuisances aux riverains, mais aussi des effets sur l’environnement. La campagne menée ces derniers jours par les services de la sûreté de la wilaya à travers des patrouilles mixtes avec les services du commerce a ciblé plusieurs lieux dans le chef-lieu de la wilaya pour mettre un terme à la multiplication des activités informelles en violation des règles de l’activité commerciale, mais aussi à cause du non-respect des conditions d’hygiène, facteur principal de la propagation des maladies.
Cette campagne, qui s’est soldée jusqu’à la journée d’hier par l’établissement de procès-verbaux de fermeture de 44 commerces, selon les services de la sûreté de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, a ciblé aussi les commerçants ambulants qui squattent la voie publique, les trottoirs et même l’environnement immédiat des cités, causant des embouteillages, notamment à proximité de la RN106. Pour les habitants, cette opération est salutaire face à ces commerçants qui leur rendent l’accès difficile à leurs immeubles, mais ils espèrent qu’elle durera dans le temps, car ceux qui sont chassés aujourd’hui reviendront demain.
Pour d’autres, la lutte contre le commerce informel a toujours échoué surtout que le fléau s’est enraciné dans les villes. Il vaudrait mieux organiser ces vendeurs informels en leur attribuant des espaces réglementés et dépendant des services de la commune pour qu’ils puissent exercer en toute légalité tout en assurant des recettes pour la municipalité.