En ce 30 mars, marquant la commémoration de la Journée de la Terre, ou de la Nakba, des dizaines de Palestiniens ont été tués dans des raids, exécutés froidement par des tirs d’armes de guerre, écrasés par des chars ou arrêtés sommairement et transférés vers des lieux inconnus.
Les regards se tournent aujourd’hui vers la mosquée d’Al Aqsa où les Palestiniens vivant à El Qods et en Cisjordanie aspirent à se rendre pendant le mois sacré.
À Bir Zeit, en Cisjordanie occupée, un musée expose actuellement une collection d'œuvres d'art et d'artefacts provenant de la bande de Ghaza.
La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens ont annoncé hier que le nombre des Palestiniens arrêtés par les forces d'occupation depuis le début des agressions sionistes contre Ghaza, le 7 octobre 2023, s'est élevé à plus de 7330, après l'arrestation de 10 Palestiniens en Cisjordanie occupée durant les dernières 24 heures.
L’armée israélienne a de nouveau visé Zeitun, dans le nord de la Bande de Ghaza, durant la nuit de mardi à hier. Dans le Sud, les combats de rue se sont poursuivis, principalement à Khan Younès, transformée en champ de ruines.
Betsalel Smotrich, ministre ultra-nationaliste israélien, a qualifié l’approbation de la construction de 3000 logements en Cisjordanie de «réponse sioniste appropriée».
Le bilan des Palestiniens faits prisonniers dépasse maintenant les 6540, englobant ceux arrêtés à domicile, aux points de contrôle militaires, ainsi que ceux contraints de se rendre sous pression ou retenus en otage.
Amnesty International a documenté plusieurs cas où des soldats israéliens ont ouvert le feu sur des Palestiniens sans défense en Cisjordanie occupée, dont un adolescent de 15 ans. Amnesty dénonce également les attaques répétées contre des équipes de secouristes et des ambulances pour les empêcher d’évacuer les blessés, les laissant se vider de leur sang de façon inhumaine.
De chez nous et pour nous» : en Cisjordanie occupée, une campagne publicitaire invite à consommer palestinien. Alors qu’à travers le monde, des appels au boycott de produits israéliens s’accentuent, de nombreux Palestiniens cherchent une alternative à ces marchandises, omniprésentes sur leurs étals.
Le ciblage délibéré des journalistes par les forces d’occupation israéliennes lors de l’agression contre la Bande de Ghaza constitue «une violation du droit international» et «un crime de guerre», a indiqué cette semaine la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
Si la Bande de Ghaza enregistre un nombre effroyable de pertes humaines et de destructions de son infrastructure depuis le début de l’agression israélienne, les autres territoires palestiniens occupés ne sont pas épargnés par les crimes et les violences de masse sionistes.
Plusieurs pays ont fait part de leur préoccupation face au nombre accéléré d’attaques de colons israéliens contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée, appelant «à la sanction des auteurs de ces actes».
Depuis le début de l’agression contre Ghaza, l’entité sioniste et ses colons ont mené, parallèlement aux bombardements dans l’enclave palestinienne, pas moins de 400 attaques contre la population palestinienne en Cisjordanie occupée.
La tension monte en Cisjordanie, où au moins 248 Palestiniens ont perdu la vie et 3540 ont été arrêtés depuis le 7 octobre. En parallèle de la guerre menée à Ghaza, les forces d’occupation israéliennes intensifient les attaques meurtrières et les opérations de détention, visant toutes les strates de la société palestinienne, y compris les étudiants.
Le quotidien des Palestiniens de Cisjordanie est marqué par les incursions et les provocations israéliennes, comme c’est le cas à Tulkarem, Bethléem ou encore dans les environs de Ramallah.
Depuis la déclaration d’une trêve de quatre jours dans la Bande de Ghaza, un autre front, discret mais meurtrier, persiste en Cisjordanie. Alors que l’attention du monde est souvent focalisée sur les atrocités commises à Ghaza, l’armée israélienne poursuit une campagne cynique et criminelle en Cisjordanie depuis le 7 octobre dernier. Des jeunes Palestiniens sont abattus, des incursions et des arrestations sont monnaie courante dans les villes et villages occupés, laissant présager une escalade menée pour déstabiliser la région.
La diplomatie américaine accentue la pression sur l’Autorité palestinienne pour lui faire jouer un rôle important après la fin de la guerre à Ghaza. Anthony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, l’a encore signifié au président Mahmoud Abbas, lors d’une entrevue qui a réuni les deux hommes à Ramallah, dimanche dernier.
Lors de la nuit du lundi 14 au mardi 15 août, les forces israéliennes ont abattu deux Palestiniens, dont l'un était un adolescent, lors d'une opération à Jéricho, en Cisjordanie occupée. Le ministère palestinien de la Santé a confirmé cette information en précisant que « Qusay Omar Suleiman Al-Walaji (16 ans) et Mohammed Ribhi Njoom (25 ans) sont décédés après avoir été touchés par des tirs de soldats israéliens lors de l'attaque à Jéricho tôt ce matin ». De son côté, l'armée israélienne a déclaré que lors d'une opération antiterroriste nocturne dans le camp de réfugiés palestiniens d'Aqabat Jaber, près de Jéricho, des suspects avaient ouvert le feu sur les forces israéliennes, qui avaient riposté avec des tirs réels. Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967, et ses troupes mènent régulièrement des incursions dans les zones où résident des Palestiniens. En dehors de Jérusalem-Est, qui est occupée et annexée, près de trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie. En parallèle, environ 490 000 Israéliens résident dans des colonies considérées comme illégales selon le droit international. Ces récentes pertes humaines surviennent alors que les tensions et les violences liées au conflit israélo-palestinien sont en hausse. Depuis le début de l'année, au moins 216 Palestiniens, 28 Israéliens, ainsi qu'une Ukrainienne et un Italien ont perdu la vie dans le contexte des affrontements israélo-palestiniens, d'après un décompte de l'AFP basé sur des sources officielles des deux parties. Ces chiffres englobent, du côté palestinien, à la fois des combattants et des civils, y compris des mineurs. Du côté israélien, la majorité des victimes étaient des civils, dont des mineurs, ainsi que trois membres de la minorité arabe.
Un Palestinien a perdu la vie lors d'une opération nocturne menée par les forces israéliennes dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Selon l'armée israélienne, trois Palestiniens ont été abattus ce mardi 25 juillet dans la ville de Naplouse en Cisjordanie occupée.