Ayant débarqué en 1921 aux studios de Boulogne-Billancourt, en France, à l’époque du cinéma muet, Tahar Hannache apprendra tous les métiers du cinéma avant de créer sa propre boîte de production. Du jamais-vu pour un Algérien.
Pas plus loin que la semaine dernière, Alger a abrité les assises du cinéma en vue d’insuffler au septième art algérien un nouvel envol, à peu près le même que celui qu’elle avait connu, cinq décennies plus tôt, avec l’obtention, au profit de l’Algérie, de la palme d’or au Festival de Cannes de 1975 pour Chronique des années de braise de Lakhdar Hamina et l’Oscar du meilleur film étranger, en 1969, pour Z de Costa-Gavras.
l Les Assises nationales sur le cinéma en Algérie, organisées récemment par le ministère de la Culture et des Arts, ont rassemblé plus de 1000 participants, parmi lesquels des professionnels, universitaires et experts et acteurs du secteur cinématographique.
Comment encourager les investissements privés dans la création et la gestion de salles de cinéma modernes ?
l Après un raz-de-marée aux Oscars, Emilia Perez, de Jacques Audiard, fait partie des favoris des nominations aux César, attendues mercredi, au terme d’une année faste pour le cinéma français, des succès de L’Amour ouf au Comte de Monte-Cristo.
Le chef de l’Etat insiste sur «l’intérêt particulier qu’il accorde à l’industrie cinématographique qui doit retrouver son éclat et s’inspirer de son capital réalisé par une génération pionnière parmi les artisansdu 7e art dans les années 1970».
Les Assises nationales du cinéma s’ouvriront demain au Centre de conférences (CIC), Abdelatif Rahal. Placées sous le patronage du président Abdelmadjid Tebboune, ces assises devront permettre de préparer une «feuille de route opérationnelle» du secteur du cinéma en Algérie, précise dans un communiqué le ministère de la Culture, organisateur de cet événement de deux jours.
Six pieds sur terre est le premier long métrage que signe Karim Bensallah, ce cinéaste à l’identité multiple, tant il est tout à la fois Algérien, Brésilien et Français. Loin d’avoir ennuyé les spectateurs, rassemblés, mercredi dernier, dans la salle des spectacles de l’Institut français d’Oran, Six pieds sur terre en a scotché plus d’un, tant personne, dans la salle, pendant les 90 minutes que durait le film, n’a eu l’impolitesse de jeter un coup d’œil à sa montre, et cela en dépit du thème abordé, en l’occurrence la mort, qui n’est pas «vendeur», loin s’en faut.
Le cinéma Afrique situé boulevard Abane Ramdane, au centre de la ville de Larbaâ Nath Irathen, à côté de l’ex-hôtel Irathen, est dans un état déplorable. L’édifice est un patrimoine communal que la politique des concessions a heureusement raté, ce qui a permis à la mairie de reprendre l’infrastructure et de la remettre à sa vocation.
Favori des Golden Globes, Emilia Perez va-t-il parachever sa mue en grand vainqueur ? C’est tout l’enjeu de la cérémonie aujourd’hui pour l’odyssée musicale de Jacques Audiard sur la transition de genre d’un narcotrafiquant mexicain.
Enseigner l’histoire de l’Algérie à la jeune génération a toujours été un souci majeur pour les autorités publiques. Nul ne peut ignorer l’importance d’inculquer à ces futurs citoyens les valeurs de la nation à travers ses différents repères, qu’ils soient des personnalités historiques ou des événements déterminants de son existence.
« Ça devient aussi financier, ce serait dingue de ne pas envisager une troisième version », a confié le réalisateur. Ce dernier ne cache pas que Gladiator 2 ressemble énormément au premier volet.
Sorti récemment, le film Monsieur Aznavour est à l’affiche à Alger, notamment au TMV Cinémas de Garden City.
Le monde du cinéma et de la culture est en deuil suite à la disparition de Abderrahmane Mostefa, réalisateur, documentariste, photographe, homme de théâtre et véritable gardien du patrimoine cinématographique algérien.
A travers un communiqué qui nous a été adressé, le Palestine Film Institute (PFI), sis à Ramallah en Palestine occupée, annonce sa participation au principal Festival de documentaires du Royaume-Uni qui se tient du 12 au 17 juin à Sheffield, ville située au nord de l’Angleterre.
Il a été projeté dans le cadre de la tenue à Oran à l’Institut Cervantès du Festival du cinéma ibéro-américain. Le choix de cette œuvre pour représenter ce grand pays d’Amérique latine est particulièrement judicieux car c’est une véritable découverte qu’est cette réalisation datant de 2022 (sortie), signée Efterpi Charalambidis (son deuxième long métrage) et interprétée avec brio, notamment par l’actrice principale, la talentueuse et flamboyante Irabé Seguia présente à Oran pour débattre avec le public.
Le quatrième jour du festival a été incontestablement celui de la cinéphilie qui s’affiche. Il a coïncidé avec le samedi, jour férié, en après-midi, où cinq courts métrages concouraient pour l’unique sacre consacré par le festival au profit de ce seul genre.
Idaam (Exécution) de Youssef Mahsas et Désert rose (La rose du désert) de Oussama Benhassine ont été projetés à la salle Douniazed, à Saïda, à la faveur de la compétition du 7e Festival national du cinéma et de la littérature de la femme, clôturé dans la soirée du 26 mai.
Pendant que les stars du moment montent les marches à Cannes, de petites mains à l’autre bout du monde livrent dans l’ombre une bataille contre le temps : sauvegarder pour les grands studios des kilomètres de pellicules d’originaux de chefs-d’œuvre du cinéma américain.
Pour sa septième édition, le très convivial Festival national de la littérature et du cinéma de la femme (FNLCF), domicilié à Saïda, y sera de retour du 23 au 26 mai, avec cette différence que cette année, son programme lui fait dépasser son caractère national puisque pour la première fois, il s’ouvre à un cinéma autre que national.