Le monde du cinéma et de la culture est en deuil suite à la disparition de Abderrahmane Mostefa, réalisateur, documentariste, photographe, homme de théâtre et véritable gardien du patrimoine cinématographique algérien.
Ce grand homme de la culture s’est éteint dans la nuit de jeudi à vendredi, d’un arrêt cardiaque, quelques heures avant la commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale. Né le 28 novembre 1947 à Mostaganem, ce réalisateur algérien a été formé à la réalisation d’abord à l’Institut de technologie agricole de sa ville natale, ensuite à l’ORTF et enfin à l'ecole nationale supérieure Louis Lumière de Paris, en France.
Au cours de sa riche carrière, il a réalisé de nombreux documentaires et reportages, contribuant significativement à l’enrichissement du paysage culturel algérien et à la mise en lumière des enjeux sociaux et historiques du pays. Ses œuvres témoignent d’un engagement profond pour la culture et l’identité algériennes. Sa dernière œuvre en date, co-réalisée avec Hadj Fitas, est sortie à l’occasion du dernier festival du film arabe d’Oran, le début du mois dernier, et s’est voulue un hommage à celui qu’on appelle à Oran «Ammi Moussa», le célèbre bouquiniste, qui lui aussi est décédé en septembre dernier. La mémoire de Abderrahmane Mostefa perdurera à travers ses films et son influence sur les générations futures.
Paix à son âme. Le journal El Watan présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.