La décision de la junte birmane de suspendre la délivrance des autorisations de travail à l'étranger pour les hommes intervient au milieu d'une vague de départs, déclenchée par l'annonce en février d'un service militaire obligatoire.
L'Inde envisage de construire une clôture le long de sa frontière étendue et poreuse avec la Birmanie, mettant ainsi fin à un accord de libre circulation dans la zone frontalière, ont rapporté les médias indiens le dimanche 21 janvier.
La junte au pouvoir en Birmanie et trois groupes armés ont annoncé hier être parvenus à un accord de cessez-le-feu, facilité par Pékin, dans le nord du pays en proie à des affrontements violents depuis plusieurs mois. «Une réunion s’est tenue à Kunming (en Chine, ndlr). Nous avons conclu un accord de cessez-le-feu», a déclaré à la presse Zaw Min Tun, le porte-parle de la junte. «Nous nous sommes mis d’accord pour rouvrir le commerce frontalier» avec la Chine, a déclaré Tar Bhone Kyaw de l’Armée de libération nationale de Ta’ang (TNLA).
Des combattants de minorités ethniques opposés à la junte au pouvoir en Birmanie ont annoncé hier avoir pris la ville de Namhsan dans le nord du pays, au surlendemain de l’annonce par la Chine d’un cessez-le-feu obtenu grâce à sa médiation, selon l’AFP.
Une offensive surprise orchestrée par des groupes ethniques minoritaires dans le nord de la Birmanie a paralysé deux voies cruciales menant à la Chine, principal partenaire commercial du pays, exerçant une pression considérable sur les revenus de la junte, ont souligné des analystes.
La junte birmane a perdu le contrôle d'une ville stratégique située à la frontière chinoise à la suite de combats contre une alliance de trois groupes ethniques armés, a annoncé un porte-parole du gouvernement militaire le mercredi 1er novembre.
Une coalition de groupes rebelles ethniques en Birmanie a lancé hier une série d’attaques coordonnées dans le nord du pays, compliquant l’objectif de la junte d’asseoir son autorité dans la région, rapporte l’AFP.
Lundi soir, vers 23h30 heure locale, une attaque menée par l'armée birmane a tragiquement coûté la vie à 29 personnes, parmi lesquelles figuraient des enfants, dans un camp de déplacés internes situé dans le nord de la Birmanie.
Les autorités birmanes ont arrêté vendredi près de 150 Rohingyas soupçonnés d’avoir tenté de fuir le pays, a déclaré un responsable, selon des propos recueillis hier par l’AFP.
La Birmanie a enregistré de nouvelles violences ces derniers jours entre l’armée et les miliciens qui combattent la junte, des habitants faisant état samedi de 14 personnes tuées dans un même village, dont des civils, lors d’un raid militaire la veille.
Don Pramudwinai, chef de la diplomatie thaïlandaise, a annoncé aux médias qu'il s'était entretenu avec Aung San Suu Kyi, l'ancienne présidente destituée, dimanche dernier, et qu'elle avait appelé à la reprise des pourparlers pour mettre fin à la crise en Birmanie.
La junte au pouvoir en Birmanie a annoncé avoir brûlé lundi pour près d'un demi-milliard de dollars de stupéfiants, tout en admettant son incapacité à enrayer la hausse de la production et du trafic de drogues dans le pays.
A l’appel à la grève silencieuse des opposants au régime de la junte birmane, les rues de plusieurs villes de Birmanie sont restées vides hier, et les habitants, retranchés dans leur domicile, rapporte l’AFP.