Soixante-dix ans après l’assassinat de Larbi Ben M’hidi, figure emblématique du Front de libération nationale (FLN) et membre des Six ayant déclenché la Guerre de Libération nationale, la France reconnaît officiellement sa responsabilité dans l’exécution de ce héros de la lutte pour l’indépendance algérienne, renonçant enfin à la thèse du «suicide» longtemps brandie pour masquer ce crime d’Etat.
l Contrairement à ce qu’on pense, le mythe du héros de la révolution est bien tardif dans le cinéma algérien, parce qu'un seul héros, le peuple, slogan non négociable adopté collectivement au lendemain de l’indépendance l Comment le traduire au cinéma et réaliser des biopics par définition centrés sur le héros individuel ?
-C’est difficile de jouer Larbi Ben M’hidi ? Plus difficile que de jouer un héros anonyme de la Révolution ? Pas vraiment, c’est un rôle, une fois qu’on est dedans, on y est, d’autant qu’il n’y a pas vraiment de documents sur sa personnalité, donc on a le droit de prendre quelques marges, l’essentiel étant de ne pas le rendre éteint. C’est un faux calme, grâce, je pense, à un travail volontaire sur lui-même.
Le film Ben M’hidi de Bachir Derais sort plus de six ans après sa mise au placard. Le long métrage a été projeté à l’Opéra d’Alger Boualem Bessaih.
Demain, 4 mars, sera diffusé à 19h le film enfin autorisé de Bachir Derraïs Ben M’hidi, projection confidentielle à l’Opéra d’Alger et événement de l’année, une quinzaine de ministres et une foule de cadres de ministères et d’ayant-droits étant annoncés. Première pénurie d’avant-Ramadhan, celle des cartons d’invitation.
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a annoncé, hier à Alger, la présentation en avant-première, «dans les prochains jours», du film sur Larbi Ben M’hidi et la diffusion de celui sur le chahid Zighoud Youcef.
Une vaste campagne d’éradication du commerce anarchique des fruits et légumes a ciblé, samedi 1er juillet, le marché installé sur la voie publique à la cité Sidi Kaci, dans la commune de Ben M’hidi, située à environ 40 km à l’ouest de la ville d’El Tarf.
L’inquiétant climat d’insécurité qui règne à la cité Larbi Ben M’hidi ne fait qu’exaspérer les 30 000 habitants de ces lieux où prolifèrent toutes les formes d’une délinquance de plus en plus présente.