Djaâfar Tamani
Filet social permanent
Les annonces officielles évoquant la réduction de la précarité ou, mieux, la relance économique, réservent parfois des surprises qui laissent les observateurs dubitatifs quant à l’efficacité des programmes engagés.
Sortir de la salle d’observation
Des dossiers ayant un impact direct sur la vie des citoyens émergent incidemment de la chronique nationale qui répercute également le tumulte en cours à l’échelle internationale.
La fin des chimères
La rupture avec l’ancien régime politique passe également par la fin des chimères qui l’avaient caractérisé, dont celle qui promettait une voiture neuve pour chaque citoyen disposant d’un salaire et un véhicule utilitaire pour tout demandeur d’emploi.
Les ingrédients de la pénurie
La révision des prix s’imposait depuis près d’une dizaine d’années, quand, dans certaines villes, apparaissaient des bacs à ordures blancs, portant la mention «pain rassis», à côté de ceux destinés aux déchets plastiques et autres.
Automédication, un fléau oublié
La multiplication des pharmacies dans les villes ne peut être un bon signe pour l’état général de la santé publique dans le pays. Depuis de nombreuses années, cette tendance s’est accentuée sans soulever des questionnements sur les implications de la distribution massive des médicaments aux citoyens souvent sans requérir la prescription médicale.
Santé : Les oubliés de la réforme
Dans un contexte où le débat public et les interventions officielles tournent globalement autour de la préoccupation alimentaire de base, il est bon de remettre à l’ordre du jour des dossiers aussi névralgiques et vitaux que celui de la santé. En mauvais état depuis de nombreuses années, ce secteur nécessite, aujourd’hui, une véritable admission en réanimation.
Au commencement était l’école
Il est symptomatique de la dégradation de la qualité du débat national quand un secteur aussi névralgique que celui de l’éducation ne soit évoqué qu’à l’occasion des vacances scolaires ou de l’enclenchement des mouvements de grève des enseignants. Vidée de son contenu pédagogique et des questionnements que cela soulève, l’année scolaire est vouée aux joutes syndicales et à la perpétuelle préoccupation liée à la programmation des examens.
