Le film en images animées 3D El Sakia du réalisateur Naoufel Klach, relatant les événements sanglants de Sakiet Sidi Youcef qui ont fait des dizaines de martyrs algériens et tunisiens, a été projeté en avant-première, samedi à Alger, en présence du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga.
Le montage d’un film est considéré comme la dernière écriture d’un film, et à ce titre, les monteurs sont un rouage très important d’une production qui peuvent détruire ou au contraire rehausser l’histoire. Mais qui sont ces monteurs, inconnus du public et relégués dans d’obscurs bureaux ?
Récemment honoré au Festival d’Annaba pour l’ensemble de sa carrière, le chef monteur a un vrai diplôme, INC Alger et IDHEC Paris, a monté une soixantaine de films mais est aussi comédien, scénariste (Un toit une famille), a enseigné à l’INADC et reste consultant montage. En plus il est beau.
Forcément, son auteur a sagement attendu que s’accumule en lui le nombre des années pour qu’il dépasse ses appréhensions, lui l’ancien professeur de langue anglaise, averti de ce qu’exigence littéraire signifie. Covidium, la première nouvelle qui ouvre le bal d’une dizaine d’autres, est la plus longue.
Le théâtre régional Bachir Zahaf de Mascara a élaboré un riche programme de représentations théâtrales destinées aux enfants pour le mois de juin, a-t-on appris, jeudi, du directeur de cet établissement culturel Zerif Ali.
El Batha et Hdach Hdach ont été consacrés meilleurs comédie et drama pour l’année 2024 en Algérie. Le jury du concours Le Générique d’or a également désigné Walid Bouchebah et Oussama Kobi comme meilleurs réalisateurs.
Il a été projeté dans le cadre de la tenue à Oran à l’Institut Cervantès du Festival du cinéma ibéro-américain. Le choix de cette œuvre pour représenter ce grand pays d’Amérique latine est particulièrement judicieux car c’est une véritable découverte qu’est cette réalisation datant de 2022 (sortie), signée Efterpi Charalambidis (son deuxième long métrage) et interprétée avec brio, notamment par l’actrice principale, la talentueuse et flamboyante Irabé Seguia présente à Oran pour débattre avec le public.
Quarante-six ans, ce 02 juin, depuis ton départ en 1978 ; tu n’aimais pas les chiffres mais tu les retenais, tu savais combien le temps qui passe comptais. Toi qui, finalement, n’a jamais calculé tout à tes mots simples et directs, qui ne laissaient que peu de place aux calculs des hérauts, car tu savais déjà, que les zéros tournaient en rond. Nous aimons la même ville, j’ose dire notre, comme nous aurions aimé la même femme.
Ecrivain et musicien, Omar Taleb, d’origine algérienne né à Maghnia, est le fondateur du Festival et du prix littéraire Les Lorientales. Humble, il se livre avec passion. Sans fioriture.
L’édition 2024 du prix littéraire Les Lorientales publie sa short list. Après deux tours de scrutins à bulletin secret et une délibération de trois heures, le comité de sélection a choisi cinq sur les onze auteurs en lice.
La cérémonie de lancement de ce programme, réalisé en partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA), et l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), s’est déroulée en présence du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, du directeur général de l’ONDA, Samir Thaalbi, du directeur du bureau de l’OMPI en Algérie, Mohamed Saleck Ahmed Ethmane, et du secrétaire d’Etat chargé des sports de la République du Mozambique, ainsi que de représentants et dirigeants d’institutions et d’organismes publics.
Dans son essai Sartre et l’Algérie (Tafat), le jeune auteur Kamal Guerroua évoque avec force détails le parcours anticolonial de l’écrivain et philosophe français. «Sartre-l’Algérien» a été un philosophe antisystème au sens propre du mot : la voix des sans-voix et le grand frère des opprimés», précise-t-il.
L’artisan céramiste Reda Essahli, dont la notoriété a dépassé les frontières nationales, a fait partie de la commission qui avait participé à la constitution du dossier de classement du zellige algérien auprès de l’Unesco. Au début de la célébration du Mois du patrimoine, depuis Béjaia, Dr. Soraya Mouloudji avait annoncé la nouvelle sur le dépôt du dossier auprès de l’Unesco.
Le coup d’envoi de la quatrième édition du Salon national de la photographie, placée sous le slogan «Mon identité à travers le zoom», a été donné lundi à la maison de la culture Abdelkader Alloula de Tlemcen.
Le quatrième jour du festival a été incontestablement celui de la cinéphilie qui s’affiche. Il a coïncidé avec le samedi, jour férié, en après-midi, où cinq courts métrages concouraient pour l’unique sacre consacré par le festival au profit de ce seul genre.
Idaam (Exécution) de Youssef Mahsas et Désert rose (La rose du désert) de Oussama Benhassine ont été projetés à la salle Douniazed, à Saïda, à la faveur de la compétition du 7e Festival national du cinéma et de la littérature de la femme, clôturé dans la soirée du 26 mai.
La longue liste des auteurs en lice pour la 7e édition du Grand prix Assia Djebar a été dévoilée par le jury de cette distinction littéraire qui a retenu 24 romans en arabe, en tamazight et en français, a annoncé dimanche l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (Anep) dans un communiqué.
Pour Aksouh, de son prénom Mohamed, cela fera plus de soixante ans qu’il expose ses œuvres. Celui qui vit le jour le 1er juin 1934 à Saint Eugène (aujourd’hui Bologhine) fêtera son 90e anniversaire lors d’un vernissage jeudi 30 mai à 18h30 dans la galerie Artbribus de Mustapha Boutadjine dont il est l’invité d’honneur. Il y présentera ses derniers travaux jusqu’au 21 juin.
Le Haut Commissariat à l’amazighité (HCA) a annoncé la célébration de son 29e anniversaire, «portant sa création dans des conditions historiques exceptionnelles». «Cet événement marque près de trois décennies de dévouement, de progrès et de contributions significatives à la réhabilitation et à l’épanouissement de la langue et de la culture amazighes en Algérie, dans sa diversité linguistique et son ambition nationale intangible», affirme l’institution dans un communiqué rendu public hier.
Chroniques fidèles survenues au siècle dernier à l’hôpital psychiatrique Blida, Joinville, au temps où le docteur Frantz Fanon était chef de la cinquième division entre 1953 et 1956, c’est même un avertissement à tout spectateur qui s’attendrait à voir un flamboyant et épique biopic sur Frantz Fanon auquel, d’ailleurs, Zahzah a précédemment consacré un documentaire, Mémoire d’asile, un 54 min en 2002, un genre dans lequel il excelle comme dans son superbe L’oued, l’oued.