18e édition du Festival national du film amazigh de Tizi Ouzou : Omar Belkacemi récipiendaire de L’Olivier d’or

02/11/2024 mis à jour: 08:52
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L’Olivier d’or a été attribué au réalisateur Omar Belkacemi pour son long métrage  Argu (rêve)

Après cinq jours d’activités, la 18e  édition du Festival national du film amazigh de Tizi Ouzou a été  clôturée avec, à la clé, la remise des prix aux lauréats de cette manifestation. L'Olivier d'or (distinction principale du festival) a été attribué au réalisateur Omar Belkacemi pour son long métrage de fiction (97’) intitulé  Argu (rêve).  


L’histoire de ce film  parle d’un jeune de 30 ans, dont le comportement (son look) n’a pas été du goût des sages et notables du village. Son père, sous l’influence de ces derniers, décide de l’interner dans un asile psychiatrique pour éviter les jugements incessants des villageois. Toutefois, le frère du jeune en question, enseignant dans un lycée, apprend la nouvelle en se révoltant contre  cette décision. Pendant son séjour au village, il a mené un combat pour convaincre les sages du village et son père que le comportement de son frère n’est pas nocif pour la société et ne dérange aucunement personne. Mais, en vain. Devant cette situation, il n’a trouvé mieux que de faire fuir son frère du village, explique-t-on dans le synopsis de ce film. 


Pour ce qui est de la catégorie documentaire, la première loge est occupée par Osama Rai pour The Green Path, une production en mozabite qui évoque l’insertion sociale des inadaptés mentaux à travers une association  de la wilaya de Ghardaïa, qui a réussi à intégrer dans la vie professionnelle un groupe de jeunes aux besoins spécifiques. Dans la section des films d’animation, la palme  est revenue à Thiziri Sarahoui qui s’est distinguée par son travail intitulé Athmathen (Les frères).  

Concernant le court métrage, le premier prix est décerné à Samir Chemeur pour son film  Hucdardam. Des distinctions pour les meilleures interprétations féminine et masculine ont été également remises respectivement à Ahlem Zerouka et Rachid Hadid. Enfin le prix «Mention spéciale jury» est revenu au film Le chant de la sirène du défunt Arezki Larbi. 


Par ailleurs,  le commissaire du Festival Amar Tribeche a tenu, lors de son allocution de clôture, à remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette édition qui a, en plus de la projection des films en lice, connu plusieurs activités annexes, comme les ateliers de formation, des conférences et un hommage au pionnier du cinéma amazigh, dont le réalisateur Belkacem Hadjadj. Il a aussi salué le talent des participants qui ont fait preuve, a-t-il dit, d’un travail qui mérite des encouragements. 

 

Tizi Ouzou
De notre bureau  Hafid Azzouzi
 

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