Contrairement à ce que peuvent penser ou dire les anciens Algérois, l’origine du nom du quartier dit El Hamma, vieux quartier dans la commune de Belouizdad, n’est pas emprunté du terme «fièvre». Le toponyme Hamma n’est, en effet, que le diminutif de hammam, terme qui signifie en langue arabe «chaleur». L’appellation est due à l’existence jadis à cet emplacement même d’un hammam qui se faisait aussi appeler bain turc ou bain maure. Soulignons qu’une ville de la côte turquoise algéroise, toute proche de celle de Raïs H’midou et Miramar (mot occitan qui veut dire vue sur mer) porte également le nom de Hammamet à cause des bains romains qu’on pouvait, par le passé, voir dans son centre-ville. Situé au cœur de la commune de Belouizdad, le quartier Hamma faisait partie à l’époque du découpage administratif ottoman d’outane el fahs, lequel territoire était constitué de sept grands quartiers, à savoir Bouzaréah, Béni Messous, Zouaoua, Aïn Ezzebboudja, Bir El Khadem, El Qûbba et El Hamma. El Hamma abrite de nombreux sites touristiques, à l’image de son vaste jardin botanique, sa grotte de Cervantès et autres monuments historiques et résidences de luxe construites dans le genre mauresque autrefois habitées pas des personnalités très influentes.
Des aides viennent d’être octroyées par le Fonds commun des collectivités locales (FCCL) au profit d’opérations à inscrire au bénéfice des communes de la wilaya de Constantine dans le cadre des plans communaux de développement. Un exposé de ces aides a été présenté par le directeur de l’administration locale (DAL) lors d’une réunion présidée, dimanche par le wali de Constantine, Abdelkhalek Sayouda.
Dans cette escapade, nous déroulons la rétrospective ou l’histoire de cette ancienne propriété rurale avec ses luxuriants jardins. Le territoire de Ben Aknoun dépendait anciennement d’Aïn Ezzebboudja, un canton d’une certaine importance, issu de l’ancien découpage administratif ottoman. Il faut reconnaître que le quartier d’Aïn Ezzebboudja avait acquis, en ce temps-là, une certaine renommée pour sa fontaine de l’olivier sauvage dont il porte le nom d’ailleurs. C’est à partir de là que l’eau fut transportée vers Alger via un aqueduc. Il y a plus de deux siècles, Ben Aknoun ne ressemblait pas à un village, mais plutôt à un immense jardin, émergeant en plein milieu de la nature. Les habitants de la banlieue le désignaient par Djenane Sidi Ben Sahnoun en allusion au marabout de ce nom, qui fut autrefois, un haut dignitaire occupant la fonction d’Agha. C’est au pied d’un olivier centenaire qu’on surnommait le marabout olivier, toujours debout à proximité de l’actuelle porte d’entrée du lycée El Mokrani, que les autochtones venaient, autrefois, témoigner leur vénération à ce saint personnage. Certains historiens pensent qu’après sa mort, sa dépouille aurait été inhumée en ce lieu.
Un grave accident est survenu hier vers midi, quand un camion-citerne de transport de carburant a dérapé puis s’est renversé sur le contournement de l’autoroute Est-Ouest, au niveau de Kef Lakehal, en direction de Constantine.
Le wali de Constantine vient de signer, sur proposition du directeur de l’environnement, un arrêté interdisant le rejet anarchique des déblais et des résidus des travaux de démolition et de construction par les particuliers, mais aussi les déchets des activités agricoles, industrielles et médicales hors des points qui leur sont réservés.
Le nom de la ville de Kouba lui vient du mot arabe qûbba, allusion à un mausolée coiffé d’une immense coupole dominant autrefois la plaine et le port d’Alger. A une certaine époque, les femmes affluaient de toutes parts dans l’enceinte de ce marabout, elles s’installaient sous l’ombre d’un énorme olivier qui l’ombrageait, s’y livraient à des collations et des papotages. Ce dôme (qûbba) fut bâti en 1543 par Hadj Pacha, dont le nom complet est El Hadj Bachir ben Ateladja le Turc, un dignitaire qui avait sa résidence de plaisance dans le coin. Ce dernier exerçait à cette époque le commandement de la Régence d’Alger, d’où d’ailleurs l’appellation ancienne de fahs qûbbat El Hadj Pacha, qui fut par la suite par une tendance à l’abréviation raccourcie pour devenir fahs El Qûbba, puis finalement El Qûbba ou carrément Kouba.
A près avoir longtemps attendu avant de passer à l’acte, les services de la commune de Constantine ont accéléré, il y a quelques mois, l’opération de démolition de l’immeuble qui menaçait ruine à la rue Kerrouche Abdelhamid, sur le boulevard Belouizdad.
Décidément, les trafiquants de psychotropes ne reculent devant rien et usent de tous les moyens pour continuer à inonder le marché en produits très demandés, et source d’importants revenus.
L’Institut culturel italien d’Alger, en collaboration avec l’Opéra d’Alger Boualem Bessaïh, organise un concert de musique lyrique italien, le 14 avril à 22h, à l’Opéra Boualem Bessaïh d’Alger.
Les campagnes de collecte de sang dans les mosquées de la wilaya de Constantine durant le Ramadhan sont devenues la meilleure initiative pour ce mois, où les lieux de culte connaissent une forte affluence pour la prière des taraouih.
La création du village de Chéraga remonte à l’année 1842. Pour la formation de centres de population agricoles dans le Sahel algérois, l’administration de l’occupation adopta parallèlement l’arrêté du 18 avril 1841 qui autorisait l’expropriation des terres. C’est dans cette histoire que la tribu des Chéraga perdit à tout jamais ses biens fonciers. Le bourg de Chéraga fut à l’origine peuplé en majeure partie d’agriculteurs, viticulteurs et artisans venus de la ville de Grasse, une région qui chevauche le Var et les Alpes maritimes. Les familles pionnières qui occupèrent le centre en voie de fondation étaient des gens connus pour la culture des plantes aux essences odoriférantes.
Les préparatifs pour la saison du pèlerinage 2023 ont commencé dans la wilaya de Constantine hier, mercredi 5 avril.
A l’origine, le nom de Bouzaréah est inspiré d’une vieille citadelle qui s’érigeait autrefois sur son territoire et que les autochtones surnommaient Bordj Erriah, (fort soumis aux caprices des vents). Ce toponyme a été modifié graduellement, transcrit de différentes manières à l’époque coloniale, à savoir Boudjaréah, Boudjaria, Boudzaréa et, enfin, Bouzaréah. Par contraction, la dénomination actuelle – celle de l’administration coloniale – a fini par s’imposer à nos jours dans le livret toponymique. Le lieu de la garnison, qui se trouve à quelques mètres seulement de la place du centre-ville, pourrait être, selon toute vraisemblance, l’assise de l’ouvrage défensif, dont la cité tient le nom.
L’Institut français de Constantine lance, à partir d’aujourd’hui, jeudi 6 avril à 21h, l’acte 1 d’un cycle consacré aux courts métrages algériens ou qui parlent d’Algérie.
Poursuivant leurs opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants dans la wilaya de Constantine, les services de la sûreté viennent de réaliser la saisie de 20 985 capsules de Prégabaline, l’arrestation de six personnes impliquées, âgées entre 29 et 46 ans, et la récupération de deux véhicules.
Le petit Anouar Berkaoui, âgé de 5 ans, souffre depuis des mois d’une myéloméningocèle (hernie de tissu nerveux malformé) grave et multiopérée.
Un affaissement de la route est de plus en plus remarquable sur le tronçon de la rue Kitouni Abdelmalek, juste à proximité de l’entrée de la rue des maquisards, dans le sens de la descente, à quelques encablures de l’école primaire Tarek Ibn Ziad. Les usagers de cette route constatent chaque jour que l’inclinaison de la chaussée est devenue plus importante à cet endroit.
Tout comme Bir Mourad Raïs et Hydra, El Biar faisait partie au temps de la Régence d’Alger du territoire de Birkhadem. La dénomination El Biar que les autochtones prononçaient «Lebyer», signifie les puits. Elle désigne le lieu agréable où jadis les bourgeois aimaient se retirer loin du centre de la médina d’Alger. Notons, cependant, que cette appellation aurait été sans doute acquise en raison du nombre très élevé de puits qui existaient autrefois sur son territoire. Cet avantage naturel était souvent considéré, à la fois, comme un critère de choix et de distinction des fermes qui s’y trouvaient alors. Celles-ci étaient à juste titre surnommées, au vu de la quantité de puits qu’elles pouvaient abriter, à l’instar du domaine des quatre puits, dit «Djenane Raba’e Byer». La plus renommée de toutes ces propriétés était connue chez les Algérois sous le nom de domaine des Sept puits ou des Sept fontaines, Djenane Saba’e Byer en arabe. Elle s’implantait dans le voisinage du grand carrefour de Châteauneuf, à l’entrée d’El Biar par Dély Ibrahim et Chéraga.
En cette journée du 14 août 1710, le corps sans vie de Dély Ibrahim fut découvert parmi 117cadavres qui jonchaient le sol du palais. La dépouille de Dély Ibrahim fut traînée dans la rue puis suspendue, un temps, à un crochet fixé près de la porte de Bab Azzoun (étymologiquement bab Lahzoun, ou «porte des lamentations»). Cinq mois seulement après son accession au trône, il rejoignit ses prédécesseurs au cimetière de l’ancien fort des Vingt-quatre heures à Bab El Oued. Son tombeau fut couronné d’une espèce de qûbba, comme l’exigeait la tradition pour tous les souverains turcs. Il eut pour successeur le dey Ali Chaouch, (1710-1718). Tout comme Dély Ibrahim, les deys Baba Hassen, et Baba Ali alias Bousbaâ (1755-1766), vont léguer leurs noms à de grands haouchs des environs d’Alger, devenus aujourd’hui trois grandes villes.
Il s’agit de l’une des plus importantes saisies opérées par les services de la sûreté de wilaya de Constantine depuis le début de l’année en cours, soit 10 400 capsules de Prégabaline 300 mg, avec l’arrestation de trois personnes âgées entre 28 et 46 ans.