Le drame s'est produit à Thaouaka (Sétif) : 6 morts dans un accident de la circulation

13/09/2022 mis à jour: 09:13
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L'hécatombe continue sur nos routes

Le terrorisme routier continue d’endeuiller les familles algériennes, victimes de l’inconscience des fous du volant, du non-respect du code de la route, d’engins d’un autre temps et d’un réseau routier bourré par mille et un points noirs. Ne faisant pas exception à la règle, Sétif a enregistré hier en début d’après-midi (aux environs de 14 heures) un terrible accident qui a fait 6 morts et 1 blessé.

Le drame s’est produit au niveau de Chemin de wilaya (CW) 171, au lieudit Thaouaka dépendant de Bir Haddada, chef-lieu de commune situé à 25 km au sud-est de la capitale des Hauts-Plateaux. 

D’après des témoins oculaires, la gravité du bilan provisoire résulte de la collision entre un camion de gros tonnage (semi-remorque) et un véhicule utilitaire. Le choc a fait 4 victimes, lesquelles seraient les occupants du véhicule. Celles-ci ont, nous dit-on, rendu l’âme sur le coup. 

Bouleversés par le choc de la catastrophe, des riverains ont porté secours aux blessés dont deux filles évacuées dans un premier temps vers le centre de santé de la localité avant d’être transférées vers d’autres structures sanitaires de la région. La terrible nouvelle a fait le tour de la Toile, attristé et bouleversé les citoyens internautes, les premières victimes du terrorisme de la route sévissant encore et toujours. 

Pour étayer de tels propos, le réseau routier de la wilaya de Sétif où les points noirs sont inquantifiables, a selon le dernier bilan de la sûreté de wilaya enregistré durant la saison estivale (de juin à août de l’année en cours) 122 accidents ayant fait 126 blessés et malheureusement 5 victimes.

 D’après la même source, les deux-roues faisant fi du code de la route sont les autres sources d’une hécatombe qui n’en finit plus. Malgré 641 contraventions, 770 délits et la mise en fourrière de milliers d’engins dont 2198 motos, le terrorisme de la route prenant les allures d’un gravissime phénomène frappe encore. 

Pour mettre un terme à une tragédie ne disant pas son nom, des citoyens préconisent : «La mise en place de mouchards dans les gros engins est impérieuse. Il est grand temps pour mettre une grande partie du parc roulant au musée. Le manque de pièces de rechange d’origine est un élément à ne pas occulter», soulignent non sans dépit nos interlocuteurs.

 Il convient par ailleurs de souligner que le drame d’hier intervient vingt-quatre heures après la tenue du Conseil des ministres ponctué par les mesures du président de la République Abdelmadjid, ordonnant le durcissement des sanctions contre tout contrevenant au code de la route… 
 

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