En Syrie, où les principales forces politiques et militaires kurdes sont une émanation directe du Parti des travailleurs du Kurdistan, l’accueil de l’appel à déposer les armes et à la dissolution du PKK lancé par Ocalan ce jeudi a été plutôt mitigé l Tout en saluant le geste fort de Abdullah Ocalan, le chef des FDS, Mazloum Abdi, a déclaré : «Cette décision ne nous concerne pas.» Sachant par ailleurs que les Kurdes syriens n’ont pas été invités à la Conférence de dialogue national, ils doivent négocier avec Ahmad Al Charaa leur intégration à la nouvelle armée.
Depuis sa condamnation le 11 février, dont il a fait appel, le maire de Van a bénéficié du soutien de milliers de manifestants rassemblés devant le siège de la municipalité, qui ont été délogés à l’aube par la police.
L e fondateur emprisonné du PKK, Abdullah Ocalan, a affirmé que le rapprochement entre Turcs et Kurdes constitue une «responsabilité historique», se disant «déterminé» à participer au processus de paix lancé en Turquie, a indiqué hier le parti turc prokurde DEM après lui avoir rendu visite la veille en prison, cité par l’AFP.