Le contexte géopolitique actuel tend à remodeler les cartes du marché mondial du gaz, et l’Algérie gagnerait à développer ses capacités de production pour avoir une part majeure dans cette nouvelle donne économique. Selon Ali Hached, ancien vice-président de Sonatrach, le non-conventionnel est un choix vital aujourd’hui pour l’Algérie. Invité hier de la radio Chaîne 3, Ali Hached plaide pour le démarrage rapide de l’exploitation du gaz de schiste, dont l’Algérie jouit de réserves importantes. «Il y a aujourd’hui une lutte féroce pour s’accaparer les quelques 40 milliards de mètres cubes supplémentaires que le Qatar va mettre sur le marché… Le Qatar, qui est en passe de devenir le premier exportateur de GNL en augmentant ses capacités de production, est aujourd’hui l’acteur majeur qui va approvisionner le marché européen face à la rupture occasionnée par le conflit russo-ukrainien», explique Hached en notant que l’Algérie ne peut pas suppléer au manque d’approvisionnement de son marché traditionnel, qui est l’Europe, car elle n’a pas assurer les quantités de production nécessaires. «A court terme, l’Algérie n’a pas les quantités suffisantes à mettre sur le marché, mais à long terme, elle aura un rôle à jouer si on prend réellement à bras le corps le développement de nos réserves.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, mardi 22 février à Doha (Qatar), que le 7e sommet du Forum des pays exportateurs de gaz sera organisé en Algérie.
Les travaux de la réunion ministérielle extraordinaire du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) ont débuté, lundi 21 février à Doha (Qatar), avec la participation du ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
Les exportations algériennes en gaz naturel liquéfié (GNL) ont enregistré une croissance de 7,8 % en 2021, atteignant ainsi 11,48 millions de tonnes, a fait savoir, mercredi 26 janvier, l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP).
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a de nouveau insisté sur la garantie des approvisionnements de l’Espagne en gaz algérien, excluant que le conflit entre la Russie et l’Ukraine puisse avoir des conséquences sur ce plan, l’essentiel du gaz consommé par le pays étant assuré par l’Algérie.
La Société algérienne de distribution d’électricité et de gaz (Sadeg) a organisé, hier, une journée portes ouvertes à l’université de l’USTO Mohamed Boudiaf, qui était axée sur la consommation «raisonnée et en toute sécurité» de l’électricité et du gaz.
La multinationale énergétique Naturgy et son allié algérien Sonatrach se sont mis d’accord, en juillet 2021, pour démarrer cette extension – dans laquelle ils ont investi quelque 73 millions d’euros – pour le quatrième trimestre 2021.
Oubliés des décennies durant, plus de cinquante bourgs et bourgades de Béni Aziz, Ain Sebt, Taya, Ain Azel, Bir Haddada, Boutaleb, Dehamcha et Beni Fouda vont être raccordés au gaz naturel.
Sonatrach compte mettre en service ce janvier le 4e turbocompresseur du gazoduc MEDGAZ qui assure le transport du gaz algérien vers l'Espagne et le Portugal, a annoncé le P-dg du groupe, Toufik Hakkar.