Le tout premier chef de gouvernement de l’ère post-Al Assad, Mohammad Al Bashir, avait déjà été désigné en janvier 2024 pour diriger le gouvernement autonome d’Idleb appelé «Houkoumat al Inqadh» (Gouvernement du salut). Cette administration autonome avait été mise en place en 2017 alors que ce gouvernorat du Nord s’était complètement détaché du pouvoir central de Damas. C’est donc fort de cette expérience que cet ingénieur électronicien de formation a été choisi pour diriger la transition en Syrie.
Dans la foulée, le premier responsable de la wilaya a annoncé le dégel du stade 30 000 places, l’entrée en service de la gare maritime cet été et la réception des 16 km de la pénétrante dans les délais fixés.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, annonce la création de 5310 postes budgétaires au profit des titulaires des diplômes de doctorat et de magistère. Une révision de l’arsenal juridique est prévue afin de «trouver les solutions idoines» au recrutement de ces diplômés.
Très discret, Aïmene Benabderrahmane doit, entre autres, sa longévité à la tête du gouvernement à sa grande maîtrise des dossiers économiques et de tout ce qui est relatif à la finance et à la fiscalité.