De prime abord, il faut situer les éléments de base : l’offre touristique et hôtelière algérienne est vraiment en deçà de la demande. Elle compte entre 20 000 et 25 000 lits tout au plus en balnéaire et la demande se chiffre en millions et du coup, on a 4 à 5 millions d’Algériens qui voyagent vers d’autres destinations.
Brahim Djelouadji, professionnel du tourisme et des voyages, apporte dans cet entretien un éclairage sur les effets néfastes de la baisse de la fréquence des voyages vers l’Algérie du fait de la pandémie. Il indique que des compagnies low cost ont profité de la situation pour engranger des bénéfices sur le dos des ressortissants algériens désirant se rendre en Algérie. Le professionnel des voyages plaide, entre autres, pour l’augmentation de l’offre de transport de manière significative et l’autorisation pour les agences d’organiser des vols charters et plus de fréquences pour le maritime afin d’absorber la pression du grand rush de l’été.