Dans une rencontre avec Télérama, Claire Billet, réalisatrice du documentaire Algérie, sections armes spéciales, est revenue sur son engagement et les difficultés rencontrées lors de sa mission d’investigation sur l’usage des armes chimiques par l’armée française durant la guerre d’Algérie.
L’histoire est, aujourd’hui encore, esquivée – et parfois tue – dans les récits officiels d’outre-Méditerranée. Pourtant, les faits sont là : entre 1956 et 1962, l’armée française a eu recours à des armes chimiques contre les moudjahidine.
L'Algérie a été élue, lundi, vice-présidente de la 29e session de la Conférence des Etats parties à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (25-28 novembre), représentant la région Afrique. Par ailleurs, elle a été désignée membre de la «Commission de confidentialité» de l’Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), renforçant ainsi son rôle au sein de cette instance internationale.
L’Algérie est convaincue de la nécessité de renforcer la sécurité et la paix internationales, à travers l’interdiction des armes de destruction massive, y compris les armes chimiques», a indiqué hier, à Alger, le général d’armée Saïd Chanegriha, dans une allocution prononcée à l’ouverture de la Journée VIP de l’exercice «Chemex-Afrique».
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a indiqué hier que le processus de destruction de dizaines de milliers de tonnes d’armes chimiques déclarées dans le monde serait achevé «d’ici quelques semaines», rapporte l’AFP.