Le wali de Béjaïa a indiqué, lors d’une récente sortie médiatique, que les efforts de l’administration locale sont concentrés, parallèlement à la procédure d’indemnisation, «sur la recherche d’une assiette de terrain pour la construction d’une usine de transformation du concentré de zinc en produits finis, comme il est prévu dans la feuille de route de ce projet de l’exploitation de la mine, et réitéré par les responsables du groupe algérien, la Société nationale de recherche et d’exploitation minières (Sonarem), récemment.
En effet, l’Etat, à sa tête le président Abdelmadjid Tebboune, a donné, selon le wali, des instructions fermes quant à la transformation des produits miniers afin de tirer le maximum de profit de ce secteur. Le wali, Kamel Eddine Kerbouche, a indiqué que cette la future unité de transformation ne sera probablement pas implantée au nouveau parc industriel d’El Kseur, malgré les avantages pratiques que présente cette zone, préférant la maintenir dans sa vocation première, orientée vers l’industrie agroalimentaire et pharmaceutique.
Cependant, les techniciens de la wilaya sont en train de prospecter un terrain au niveau des autres zones, notamment à Beni Mansour, au sud de Béjaïa, à la lisière avec la wilaya de Bouira, une région qu’il faudra dynamiser et sortir de sa léthargie économique.
L’administration devra dégager une assiette de terrain d’environ 20 à 25 ha pour la réalisation de cette usine, qui participera à pourvoir 1000 postes d’emploi. Pour rappel, le 2 novembre dernier, un contrat pour la construction de la mine ainsi que la réalisation d’une usine de traitement du minerai a été signé entre la société australienne Terramin et la chinoise Sinosteel, au siège de la direction générale de la Sonarem, à Alger.