Le wali de Béjaïa a indiqué, lors d’une récente sortie médiatique, que les efforts de l’administration locale sont concentrés, parallèlement à la procédure d’indemnisation, «sur la recherche d’une assiette de terrain pour la construction d’une usine de transformation du concentré de zinc en produits finis, comme il est prévu dans la feuille de route de ce projet de l’exploitation de la mine, et réitéré par les responsables du groupe algérien, la Société nationale de recherche et d’exploitation minières (Sonarem), récemment.
Dans le cadre du suivi de l’état d’avancement du projet d’exploitation de la mine de zinc de Béjaïa, distante de 16 km du chef-lieu, le wali a organisé, hier, une réunion de coordination en présence de la directrice de la société mixte algéro-australienne Western Mediterranean Zinc (WMZ) (partenariat entre le groupe Sonarem et Terramin Australia), chargée de l’exploitation du gisement, des membres de l’exécutif concernés par le projet, les chefs des daïras de Tichy et d’Amizour, ainsi que l’expert géomètre.
Le wali de Béjaïa s’est déplacé, il y a quatre jours, dans la commune de Tala Hamza, devant abriter le projet de la mine de zinc. Il en a profité pour rencontrer, en compagnie du P/APC de Tala Hamza, les représentants dudit village, qui ont saisi l’occasion pour exposer des préoccupations liées à l’exploitation de la mine, notamment les volets environnemental et sanitaire.
Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République, Abdemadjid Tebboune, a ordonné «l’accélération des procédures pour la mise en exploitation du gisement d’Amizour dans les meilleurs délais».
Le collectif des associations villageoises des communes de Tala Hamza et d’Amizour vient de réagir à la récente décision des autorités centrales quant au lancement imminent de l’exploitation du gisement de la mine de zinc et de plomb qui s’étend sur les territoires des deux communes.