Les génocidaires de Tel-Aviv et leurs complices ne veulent pas de la paix en Palestine. C’est aujourd’hui une certitude bien établie. Trois semaines après le sixième échange de prisonniers entre Israël et le Hamas, les suprémacistes racistes sionistes, non satisfaits d’avoir voulu affamer les deux millions de Ghazouis en empêchant l’entrée de toute aide humanitaire, contrairement à ce que prévoit l’accord de cessez-le-feu signé le 15 janvier dernier, ont décidé de couper l’unique ligne d’électricité qui alimente la bande palestinienne et qui dessert, entre autres, la seule usine de dessalement de l’eau de mer.
Plus de six cent mille personnes sont privées d’eau potable dans l’immédiat. Après la faim, les néonazis sionistes veulent tuer de soif les enfants, les femmes et les vieillards vivant sur cette portion de la Palestine qu’ils ont dévastée, réduite en ruines et rendue inhabitable. La faim et la soif sont désormais l’odieux procédé par lequel Tel-Aviv veut réduire à néant toute une population. Un véritable crime contre l’humanité, un de plus que condamne le droit humanitaire et les Conventions internationales de Genève.
Une décision qualifiée «d’inhumaine et de chantage inacceptable» par le mouvement Hamas et «d’escalade supplémentaire dans le génocide perpétré contre les Ghazaouis» par l’Autorité palestinienne que dirige Mahmoud Abbas. Tandis que du côté occidental, on se borne de déplorer du bout des lèvres le blackout volontaire et criminel israélien à l’encontre d’une population déjà fortement éprouvée par le chantage alimentaire imposé par les suprémacistes et racistes sionistes.
D’ailleurs, les services humanitaires et sanitaires ghazaouis n’ont pas manqué de tirer la sonnette d’alarme et signaler que les stocks alimentaires en cette deuxième semaine du mois de Ramadhan ont baissé de plus de moitié, du fait du blocus et de la fermeture des points d’accès de l’aide humanitaire. Le mouvement Hamas a, par ailleurs, accusé Israël de refuser d’entamer la seconde phase de négociations, prévue dans l’accord du 15 janvier, qui prévoit, entre autres, le retrait de l’armée sioniste de la bande de Ghaza, un cessez-le-feu permanent en échange de prisonniers.
Des discussions qui auraient dû suivre le sixième échange de prisonniers. Mais les génocidaires sionistes et leurs complices américains ont choisi la voie de manœuvres dilatoires pour gagner du temps et bouleverser ainsi l’agenda arrêté dans l’accord de cessez-le-feu, violant ses dispositions qui prévoient, entre autres, l’évacuation militaire de la bande de Ghaza par Israël. Une évacuation qui aurait dû débuter il y a plusieurs jours.
Les Américains, appuyés par les néonazis de Tel-Aviv, n’ont rien trouvé de mieux, pour gagner du temps, que de proposer de prolonger la première phase d’une cinquantaine de jours, c’est-à-dire jusqu’aux fêtes de l’Aïd et de la Pâque juive. On ne peut s’empêcher de s’interroger à quelle logique répond cette manœuvre dilatoire, si ce n’est à une logique de guerre de reprise du génocide.
Tandis que du côté occidental, il n’y a eu que très peu de réactions pour condamner ce nouveau chantage d’assoiffer les Ghazaouis après le recours à l’arme alimentaire, tant et si bien que la bande palestinienne est aujourd’hui au bord de la catastrophe humanitaire. Tandis que les pays arabes et islamiques se sont contentés, eux, d’aborder la «question du jour d’après», concernant la reconstruction de Ghaza et occultant par la même la situation actuelle qui prévaut dans le territoire toujours occupé, bombardé par les drones israéliens ciblant des civils au mépris du cessez-le-feu conclu en janvier. Le seul point positif de ces cénacles arabo-islamiques aura été le rejet du projet de Trump de déporter la population ghazouie vers l’Egypte et la Jordanie. Projet, comme il fallait s’y attendre, applaudi et soutenu par les néonazis de Tel-Aviv.