Le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche, a affirmé que son parti peut faire des concessions «pour peu que le pouvoir affiche une volonté réelle pour le changement».
L’initiative de dialogue national lancée par le FFS «se veut consensuelle et constructive. Elle n’est dirigée contre aucune partie. Elle ne vise pas non plus à entrer concurrence avec d’autres initiatives», a affirmé le premier secrétaire Youcef Aouchiche.
Youcef Aouchiche, premier secrétaire national du FFS, a saisi l’occasion de sa présence à la rencontre fédérale du parti pour l’installation de la commission administrative de la fédération de Béjaïa (CAF), pour répondre aux reproches de certaines voix discordantes, sans les nommer.
Dans l’entretien accordé à El Watan, le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche, revient sur la dernière rencontre avec le président Tebboune. «Pour nous, le dialogue n’est pas une option de circonstance, mais une constante politique du parti qui, pour nous, est la seule démarche en mesure d’apporter des solutions concrètes et consensuelles à la crise structurelle et multidimensionnelle qui touche notre pays. Ce dialogue est devenu impératif pour faire face aux défis actuels et futurs, internes et externes et préserver la stabilité, l’unité et la souveraineté nationales», résume-t-il. Et d’insister : «Le FFS a toujours considéré que la libération des détenus d’opinion, et au-delà la fin de la judiciarisation de la vie publique, l’ouverture des champs politique et médiatique étaient indispensables pour créer un climat favorable à un dialogue inclusif.»