Arrêté le 17 décembre dernier, le Dr Adnan Al Boursh, témoin privilégié de l’horreur commise par l’armée d’occupation contre l’hôpital Al Shifa, où il exerçait comme chef du département d’orthopédie, est mort sous la torture, le 19 avril dernier, à Ofer, l’une des plus sinistres des prisons israéliennes, avec un autre médecin détenu, Abdel Bari Rajab Khadir, dans les mêmes conditions. Ce qui porte à 492 prisonniers palestiniens morts dans les geôles de L’Etat hébreux, qui détient toujours les dépouilles des deux médecins et ainsi que celles de 500 martyrs enterrés dans les «cimetières des chiffres» ou gardés dans des réfrigérateurs, dont 58 martyrs depuis le début de l’année en cours.
Plus de 9000 détenus palestiniens sont dans les geôles israéliennes, dont 3500 en détention administrative, c’est-à-dire sans procès ni inculpation. De nombreuses ONG de défense des droits de l’homme ont dénoncé les conditions extrêmement difficiles de détention, citant «les mauvais traitements, la torture, les violences sexuelles, l’humiliation, le refus de nourriture, etc.» Les images de prisonniers mains ligotées et yeux bandés, exposés comme des trophées de guerre par les soldats israéliens, ont choqué plus d’un.
Cet incident est extrêmement troublant et représente une violation flagrante des droits fondamentaux des individus ainsi que de l'éthique professionnelle attendue des forces de l'ordre. Les condamnations prononcées à l'encontre des agents impliqués reflètent la gravité des actes commis et envoient un message fort sur la responsabilité et la justice dans ces situations.
Le contentieux historique entre l’Algérie et la France est, rappelons-le, très lourd. En plus de la torture, les essais nucléaires dans le Sahara et les enfumades figurent aussi dans la longue liste des crimes coloniaux.
Le monde entier a vu les images de ces centaines de jeunes et moins jeunes Ghazaouis, fouillés, quasiment à nu sous la menace des armes, parqués sur des places publiques dans un chaos de décombres ou embarqués comme du vulgaire bétail dans des engins vers des destinations inconnues.
Six ONG internationales et égyptiennes de défense des droits humains ont conjointement appelé l'ONU à examiner le "recours systématique à la torture" en Égypte, dénonçant cette pratique comme un "crime contre l'humanité".
Deux associations solidaires avec la cause sahraouie se sont félicitées, hier, de la décision du Comité contre la torture de l’ONU (CAT), portant sur la condamnation du Maroc pour des faits de torture et de mauvais traitements sur le détenu sahraoui du groupe de Gdeim Izik, Mohamed Bourial, soulignant que la libération des prisonniers politiques sahraouis est une décision qui s’impose.