Unique en son genre au centre-ouest du pays, le port commercial de Ténès, l’un des plus anciens du pays, s’offre de nouvelles perspectives dans son domaine, en attendant le lancement des travaux de modernisation de ses installations et d’extension de ses capacités d’accueil.
Des enfants de la communauté algérienne établie en France séjournent depuis hier dimanche au centre de vacances de Ténès, sur le littoral de la wilaya de Chlef, long de 130 km.
Inscrit depuis assez longtemps, comme pour les autres pénétrantes reliant le littoral national, le projet de liaison autoroutière entre le port commercial de Ténès, dans la wilaya de Chlef, et la wilaya voisine de Tissemsilt, sur une distance de 220 km, n’a pu être, malheureusement, mené à terme pour, semble-t-il, des considérations financières. Les usagers et les populations locales, notamment les habitants du littoral et du nord de Chlef, s’interrogent sans cesse sur le triste sort réservé à ce projet de désengorgement routier sur lequel on fondait pourtant beaucoup d’espoirs.
Le projet de réalisation d’une station d’épuration des eaux usées sur le littoral de Ténès a bénéficié de la levée du gel, à l’instar de celle de Chettia, au nord de Chlef, dont les travaux ont déjà été lancés et atteignent un taux de réalisation de 10%, selon le directeur des ressources en eau de la wilaya.
Les deux importantes infrastructures de transport aérien et de marchandises de dimension régionale, en l’occurrence le port commercial de Ténès et l’aéroport international de Chlef, ont connu une reprise prometteuse de leurs activités respectives, ce qui laisse augurer de bonnes perspectives pour les années à venir.
La nouvelle saison estivale arrive à grands pas et l’on s’interroge déjà sur ce qui va changer pour les estivants qui appréhendent toujours le problème récurrent des embouteillages sur l’unique voie de circulation (RN19) reliant Chlef à Ténès, sur 50 km.
C’est la question que se posent sans cesse les habitants de la wilaya et les opérateurs économiques, au vu de l’importance des enjeux humains, sociaux et économiques d’une ligne de chemin de fer entre Chlef et Ténès.
L’incendie de forêts qui s’est déclaré jeudi, au moment du F’tour, sur le massif forestier de Sidi Merouane dominant la ville côtière de Ténès, a détruit 10 hectares de forêt (pins d’Alep, broussailles et autres végétations), selon un communiqué de la direction de la Protection civile de Chlef.
La population de Rouaicha, dans la commune côtière de Ténès, au nord de la wilaya de Chlef, s’est réveillée, hier samedi, sur la découverte macabre de l’enfant de 13 ans porté disparu depuis la veille, a indiqué, hier, dans un communiqué, la Protection civile de Chlef. Et de préciser que l’alerte de sa disparition avait été donnée vendredi à 23 h et fut suivie aussitôt par des recherches entreprises par les éléments de la Protection civile, de la Gendarmerie nationale et de citoyens de la localité de Rouaicha.
Le chantier à moitié réalisé de la pénétrante Chlef-Ténès, en particulier sur le tronçon autoroute est-ouest (commune d’Ouled Fares), est toujours à l’arrêt sans que l’on sache vraiment le sort réservé à ce projet structurant, tant attendu par la population de la région, notamment les usagers et les habitants de la partie nord et du littoral de la wilaya.
Le port de Ténès, principale infrastructure portuaire à l’ouest d’Alger, située à moins de 50 km de l’autoroute Est-Ouest, s’oriente désormais vers l’export, en plus des importations de matières premières et de biens d’équipement. Il a déjà entamé en 2021 une reprise des exportations avec l’expédition de 50 000 tonnes de produits sidérurgiques (rond à béton et fil machine) du producteur Tosyali Algérie, basé à Bethioua, à Oran.
La saturation du réseau routier, qui dessert le littoral de la wilaya à partir de Chlef vers la ville de Ténès, principale porte d’entrée à la façade maritime, constitue un véritable frein au développement des villes côtières et des secteurs prioritaires, tels que l’agriculture, le tourisme et la pêche.