Le projet de réalisation d’une station d’épuration des eaux usées sur le littoral de Ténès a bénéficié de la levée du gel, à l’instar de celle de Chettia, au nord de Chlef, dont les travaux ont déjà été lancés et atteignent un taux de réalisation de 10%, selon le directeur des ressources en eau de la wilaya.
Il nous a fait savoir que la nouvelle station d’épuration qui sera implantée sur le rivage de Mainis, 5 km à l’ouest de Ténès, est un investissement de grande taille qui va «absorber» tous les rejets d’eaux usées se déversant dans la mer à partir des réseaux d’assainissement de la ville et des rejets liquides domestiques divers disséminés sur les zones côtières concernées.
Pour ce faire, il sera procédé, précise-t-on, à la réalisation d’une série de stations de relevage et de collecteurs tout le long du littoral, lesquels seront ensuite directement raccordés à la nouvelle STEP pour traitement et épuration des eaux usées avant le rejet en mer. Il s’agit d’un investissement d’envergure qui aura sans doute un impact important sur l’environnement naturel, notamment la lutte contre la pollution marine et la protection de la faune et de la flore de la mer.
Des sources de pollution, il en existe, à l’image de l’oued Allala et d’autres effluents se déversant dans la mer. D’une grande capacité de traitement des eaux usées domestiques et autres, le projet d’épuration va, de toute évidence, permettre aux côtes de Ténès, qui vont du cap de Sidi Merouane à la plage centrale de la ville et celles d’Oued Kessab et de Mainis, de retrouver une image plus séduisante et un environnement sain.
Ceci d’autant plus qu’une nouvelle zone d’expansion touristique est prévue à l’ouest de Mainis et devrait connaître une relance effective, sous peu, dans le sillage de la décision du gouvernement portant sur la levée du gel du projet d’aménagement, dans un premier temps, de trois ZET sur les 10 que compte le littoral de la wilaya de Chlef.