Accessoirement chauffeur-livreur comme il se présente lui-même, il co-fonde Thala films productions après un passage à Paris où il revient avec un double diplôme de monteur et d’assistant réalisateur et co-produit plusieurs films, et après Vote off, long métrage documentaire sur les élections de 2014 qu’il réalise, interdit de diffusion au départ, il poursuit avec Into the night en 2021, comme son nom l’indique de nuit, tourné exclusivement de nuit à Alger, autour d’une quête, celle de Louisa qui cherche sa fille et sûrement autre chose. Mais quoi ?
-Vous êtes dans le projet d’un film, Poupiya, sur le choc entre deux générations. Une sortie en 2024 ? Peut-être. (Rires). On n’est pas encore dans le projet, on est sur le projet d’être dans le projet d’un film.
Dentiste né en 1983 et enfant de la célèbre Khengat Sidi Naji, il est le scénariste le plus en vue actuellement. Lauréat du concours de scénario organisé par l’Institut du film de Doha, scénariste de la série TV Djemai family, de Ki nsa ki rjal et de Madame Chibania entre autres, il a surtout écrit Aïn el djenna, la série ramadan réalisée par Karim Moussaoui en 2023. Oussama Benhassine termine son court métrage, Desert Rose, fiction très personnelle autour de l’explosion atomique de Reggane en 1960.
Scénariste et réalisatrice, notamment du court-métrage Mollement un samedi matin primé un peu partout, et du long-métrage Les bienheureux, qui a eu plusieurs prix et a révélé Lyna Khoudri au 74e Festival du film de Venise en tant que lauréate du prix de la meilleure actrice, Sofia Djama, Béjaouie, Oranaise et bien d’autres choses, est aussi membre de la commission de lecture (ex-Fdatic, Fonds de développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématographique), présidée par Amar Tribèche.
Il est l’un des rares intellectuels algériens à avoir consacré, durant plus de quatre décennies, l’essentiel de ses recherches et publications à l’évolution de l’Algérie et du reste du Maghreb, en privilégiant une approche interdisciplinaire.