Dentiste né en 1983 et enfant de la célèbre Khengat Sidi Naji, il est le scénariste le plus en vue actuellement. Lauréat du concours de scénario organisé par l’Institut du film de Doha, scénariste de la série TV Djemai family, de Ki nsa ki rjal et de Madame Chibania entre autres, il a surtout écrit Aïn el djenna, la série ramadan réalisée par Karim Moussaoui en 2023. Oussama Benhassine termine son court métrage, Desert Rose, fiction très personnelle autour de l’explosion atomique de Reggane en 1960.
-Vous venez de terminer un court métrage sur la Révolution. Où vont atterrir tous ces films commandés par le ministère pour le 60e anniversaire de l’Indépendance ?
Les films, comme le mien, vont être remis au CADC (Centre algérien de développement du cinéma) et ensuite ils vont probablement être projetés pour le grand public dans les salles. On les verra inch'Allah.
-Est-il plus facile de faire un court métrage aujourd’hui ?
Tout dépend du projet, un huis clos ou un film d’auteur, par exemple, est plus facile à faire qu’un film de reconstitution, sur la guerre d’Algérie par exemple. C’est beaucoup plus difficile, en logistique, en coûts, en déplacement où il y a des régions sans hôtels ou dans les montagnes quand il faut s’y rendre tous les matins. Mais ces dernières années, les caméras et équipements techniques, logiciels de montage et d’étalonnage sont moins chers, ce qui fait qu’on voit beaucoup de courts métrages, il y a 20 ans, il n’y avait que de rares caméras en Algérie, les jeunes, à part en 8 mm, ne pouvaient pas faire de films. Cette génération de la chance, du point de vue technique.
-Quels sont vos projets maintenant ?
Je resterai toujours scénariste, j’ai 4 longs métrages écrits, et je vais en déposer un quand les commissions du FDATC reprendront. J’ai aussi prévu une série TV pour ramdane, bien que je préfèrerais travailler sur une mini-série, 8 ou 10 épisodes, sur une plate-forme, en Europ, Egypte ou ailleurs. Mais pour revenir à la réalisation et au court métrage, je peux faire des courts toute ma vie, ça me gêne pas, du moment que j’arrive à raconter une histoire.
Propos recueillis par Chawki Amari