L’Algérie œuvre à combler le vide laissé par la paralysie de l’Union du Maghreb arabe (UMA), une des huit communautés régionales sur lesquelles est bâtie l’Union africaine.
La secrétaire générale du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, Anne-Marie Descôtes, est arrivée hier à Alger dans le cadre d’une visite officielle.
Les relations commerciales entre l’Algérie et l’Espagne tendent petit à petit vers la normalisation. Ce retour progressif à la normale s’est traduit par l’envoi d’un nouvel ambassadeur algérien à Madrid et la libéralisation de l’importation de certains produits espagnols.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, effectuera, demain, une visite officielle en Algérie.Première du genre depuis le début de la crise diplomatique entre Alger et Madrid, cette visite vient confirmer le retour à la normale dans les relations entre les deux pays.
Ce réchauffement entre Alger et Madrid est favorisé, rappelons-le, par le changement de la position espagnole concernant la question du Sahara occidental. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, dans une interview accordée, le 28 décembre dernier, à la chaîne qatarie Al Jazeera.
Dans une déclaration à la presse, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, qui était en visite mardi à Alger, a salué le rôle de l’Algérie dans le règlement des crises que le Niger a eu à affronter par le passé.
Le froid qui caractérise les relations diplomatiques algéro-espagnoles et son impact sur le volet économique poussent de nombreuses entreprises espagnoles à contourner les obstacles d’exportation de leurs produits, en passant par des entreprises intermédiaires au Portugal, et en y créant des filiales.
Depuis quelques mois, et encore plus ces dernières semaines, partis, personnalités politiques et médias montent au créneau pour dénoncer des prétendus avantages algériens en matière d’immigration.
La commission mixte algéro-française Histoire et mémoire devrait tenir une réunion la semaine prochaine à Paris, rapportait le journal El Khabar dans son édition d’hier. Ce serait ainsi la première réunion en présentiel de cette commission nommée après la signature en août 2022 de la «Déclaration d’Alger» entre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue français, Emmanuel Macron.
Le ministre des Finances, Laaziz Fayed, a reçu mardi, au siège du ministère, l’ambassadrice du royaume du Danemark en Algérie, Vanessa Vega Saenz, avec laquelle il a examiné l’état des relations économiques et financières bilatérales, ainsi que les voies et moyens à même de les consolider, indique un communiqué du ministère.
Si l’Algérie a décidé de fournir plus de gaz à l’Italie, la coopération bilatérale se consolide également dans d’autres domaines. Ainsi, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, effectuera une visite de travail à partir de demain en Italie à la tête d’une importante délégation.
Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés de la République arabe syrienne, Fayçal Al Meqdad, a salué la position ferme de l’Algérie à l’égard de la crise que traverse son pays depuis ses débuts à ce jour, soulignant l’importance de l’action arabe commune en tant que seule et unique voie à même de préserver la dignité et les droits de la nation arabe et de lui permettre de relever des défis communs.
L’Algérie et l’Ouganda ont signé, hier à Alger, deux accords et cinq mémorandums d’entente, et ce, à l’occasion de la visite d’Etat en Algérie du président ougandais, Yoweri Museveni.
Le président français Emmanuel Macron sera accompagné, lors de sa visite en Algérie qu’il entame aujourd’hui, de près d’une centaine de personnes, dont des ministres, des parlementaires, des chefs d’entreprises, des universitaires et plusieurs personnalités franco-algériennes issues de la société civile.
L'Algérie a réagi, aujourd'hui, samedi 11 juin, aux déclarations faites au nom de l'Union européenne par deux responsables au sujet de la suspension du traité d'amitié et de coopération avec l'Espagne.
A quelques jours de l’ouverture de la 53e Foire internationale d’Alger (FIA), qui connaît habituellement une forte participation du côté des entreprises espagnoles, l’Algérie suspend ses échanges commerciaux avec ce pays en réponse à sa position vis-à-vis de la cause sahraouie. Une décision prise en application de la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec le royaume d’Espagne.
L’Algérie a décidé «de procéder à la suspension immédiate du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération», signé le 8 octobre 2002, a indiqué un communiqué de la présidence de la République, rendu public hier. La crise entre l’Algérie et l’Espagne a été déclenchée par le gouvernement espagnol qui, le 18 mars dernier, avait décidé de considérer que «le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend».
Si les relations avec la France tendent à se normaliser, ce n’est pas du tout le cas avec le Maroc. Les relations algéro-marocaines traversent depuis des mois une grave crise.
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, fait le point sur l’état des relations entre l’Algérie et la France, après la grave crise diplomatique entre les deux pays. «Nous sommes, aujourd’hui, je crois, dans une phase ascendante, laborieusement ascendante. Parce qu’il y a un grand nombre de difficultés dans cette relation bilatérale. Singulièrement, lorsqu’il s’agit, en ce qui nous concerne, de la protection et la préservation de la sécurité et de la dignité de nos compatriotes en territoire français. C’est un sujet auquel nous sommes particulièrement sensibles. Il y a également d’autres sujets, j’allais dire, sont quantifiables et des solutions de compromis sont toujours possibles», déclare-t-il dans une interview accordée, vendredi, aux chaînes françaises France 24 et RFI.